22 ie vendredi 4 mai 1979 7 : : : Les résultats du questionnaire | de la F.F.C. réaffirment le mandat politique de celle-ci COMPILATION DES REP ae AU_QUESTLONNAIRE DE LA F.F.C. C’est sans surprise aucune ponses recues, si limité soit fe, Seep oe Historique Franco-Colombienne Cotisation annuelle: $4.00 membre individuel $10.00 membre groupe JE PARS AVEC ment quand le Canadien a Ass MME Catherine Lévesque, 211, 46¢me avenue ouest Vancouver, C.B. V5Y 2X2 que les responsables dela leur nombre, puisque l’en- ; t Late @ SECTION 11 SECTION TU Fédération des Franco-Co- semble de celles-ci révéle : On : 2 B Liege 2 ge 4 5 } 2 COMMENTATRES lombiens ont constatéle peu _une attitude trés positive SiGe ay uae |S. cae aes & r 3 d'intérét suscité chez les des candidats. Ainsi, les Meee ohitcipla: 41 ale hig ben tae bo: pake's | geeemeeeaden | < Setaverintl st icdeene as occevien | candidats aux élections pro- représentants Crédit Social ere piesa or dig eet iced ot ante Tres satee gorcens . . . rf DLP. st P dées sur ces : vinciales par le questionnai- et Néo-démocrates recon- such Maison recognition, question, a role sutets. re qui leur a été adressé afin _naissent le principe des trois vithio oe papected get | de connaitre leur position les fi a : i seer pie eee hate Ce. ; | : é Pp peuples fondateurs (Amérin- if there is face 4 l'avenir de la commu- diens, Francais et Anglais) J gutftetent nauté francophone de la pro- et se disent préts 4 appuyer S| ee ogee oe oe ‘ rs % ? : Yes Yes Yes Yes [Would have Yes Yes Yes-in Yes ’ vince. l’éducation frangaise dans (Aucun nom e to he pha- BT sory j Tout en reconnaissant le notre province. De plus, les pete ssi Anes: capactty court délai alloué pour le candidats considérent la aeaicay Baul ror ij : : eh yintes 4 retour des questionnaires F.F.C. comme le porte-paro- | pce ae 2 j ainsi que le taux de partici- le de la communauté franco- Soe i ee at ie ss = E a ; * : sys 5 -: ae s e - es n : : pation traditionnellement . colombienne et soutiennent peat clear about ae e ue Se reas a : ; bas A ce genre d’enquéte, la l’idée de la création d’un Dr. oe Hea Bate ] F.F.C.n’en estime pas moins mécanisme de consultation ; Impose ble spite of 7 years of * eve tudy’ I hool and que le retour de 5 répon- directe entre la F.F.C. et le given the Divi lae belt ses sur un envoi total d’une cabinet du gouvernement © french. - Pearesatiatic tat centaine de questionnaires provincial. Toaelp Is the needa and pro = * Ste ems of francophones F confirme son assomption La F.F.C. retire de cette ih BDI aleonbel tie 4 = Sig 3 . ° hi un que le sujet de la surviede la initiative une réaffirmation eectak the aageene présence francaise dansla de la section de son mandat oe oe . Bigs cat tent Zeer: ea ee aan ot a pean ye AS Compllation des réponses au questionnaire de la F.F.C. (suite) -2- : uasi- la scéne publique et poli- ees 7 =: Pe on générale chez ceux qui for- tique la situation précaire ATURE ‘ “ ; Saeee : ON : : gets = ment déja ou aspirent a des Franco-colombiens. Il COUHENTNU RS former le gouvernement j i oe eouini % & faut done voir dans tout cech Nugh J. ROBINS Yes Yer Yes Yes | Yes Yes Yes Yes Yes Yes My sincere best Pp cial. _ lapremiére étape d'une stra- | Prince Rupert ere, Malgré tout, la Fédération tégie politique qui ira en | Constiteeny. French-Canad fan 7 oe x British Columb4 démontre de l'optimisme fa- s’accentuant au cours des |. Bet) abe oumiene ce 4 la compilation des ré- mois a venir.’ es : Hugh DENDY Yes Yes Yes Yes | No Yes Yes Yes Yes Yes Okanagan South N.D.P. of cad E ai eas ' i . saee D membre de la Société Peon ie, lanhienne :-Devenez membre de la Societe % ‘ J % | ee i, i i iD iit : is : ‘1 ronnement sauvage. interdite, et al’arrivée au de grains, fabriqué en frau- nues. 4 CLEMENT TRAVAILLER frangais qui, ayant, compris Pour moi, quin’étais qu'un camp son possesseur devait de, le «moon shine», comme Mais ces sortes de pros- SUR UN CHANTIERDE certain soir, des réflexions passant dans ce purgatoire, remettre la sienne, silen ils l’'appelaient dans leur pecteurs qui trouvaient, { CHEMINDEFERDANS désobligeantes sur notre quyjavais dans mes mains les avait, entre les mains du jargon. La nuit, un émis- eux, delor dans la poche de LES ROCHEUSES [suite] équipe et en particulier sur ¢lefs d'une résurrection, ce «timekeeper». - saire venait comme un vo- ces vieux fous, étaient tolé- ~ Le lendemain matin, a "0US; les «Frenchies», ces y’était qu’une expérience Et c’était bien ainsi, non leur et avec des ruses d'in- rés, et quelquefois meme Yappel pour le travail, nous «tender feet», alla sans au- passionnante quicomblait point seulement pour éviter diens, prévenir un compar- ravitaillés en vivres et en : étions la, l'air tout a fait ‘Te explication boxer assez mes réves d’aventurier. des bagarres qui se déclen- se. avoine, par les camps. | innocent, lorsqu’une équipe sévérement l'auteur de cet Pour quelques autres, chaient souvent mais sur- Et c’était alors, au retour Ainsi passa le mois, mois fut désignée pour aller bar- écart de langage. c’était le moyende gagner tout pour en réduire la gra- des commissionnaires, une de travail rude, mais varié : boter dans ce maudit cais-. son, non sans jurons de la A la réflexion, nous com- prenions, nous qui avions eu de gros salaires qui leur per- mettraient de s’établir sur le vité. Car elles ne manquaient beuverie formidable, une bacchanale sans nom, dont dés que l’alternance des équipes fut lancée: une fois 4 part des nouveaux élus. une jeunesse calme et cho: « homestead » od vivaient, point ces occasions de batail- tremblaient toutes les bara- c’était le maudit caisson; Quant a nous, notre équi- yée, qui n’avions pas mené déja peut-étre, la femme et le, pour une tricherie au jeu, ques, Les contremaitres en- d’autres fois c’était le netto- i pe partait dans la belle forét, pendant des années, comme les petits. Mais pour le plus ot certains jouaient leur traient alors en scéne;.lan- yage des troncs et leurchar- _ a un ou deux miles du camp, pour préparer les troncs d’arbres destinés au monta- ge des piles. Travail d’ange, a cété de ce travail de diable!... Comme quoi il vaut _ mieux s’adresser directe- ment a Dieu qu’a ses saints... Grfce 4 la compréhension de l'homme qui nous dirigeait et qui, pourtant, était un «rough» dans ‘toute l’accep- tion du mot, autant pour lui que pour les autres, tout s’était trés bien passé. Mais cela n’alla pas sans la plupart de ceux qui for- maient la masse de ce camp, une vie rude dont le seul but et la seule espérance étaient le paiement d’un salaire et les jours de noce qui suivraient, nous compre- nions la nécessité d’une dis- cipline de fer pour le main- tien de l’ordre dans cet amal- game douteux dont il fallait néanmoins faire une équipe. Car ce n’était pas un chan- tier comme celui des villes ou les hommes méme avec leur rudesse, étaient tempé- grand nombre, c’était, de- puis des ans, la méme suc- cession et le méme recom- mencement des jours, le cha- pelet interminable des tra- vaux exténuants, des nuits reposant mal la fatigue du corps, du grossier plaisir des gamelles pleines, et au bout de ce noir tunnel, comme un soleil, l’évasion, la bourse ronde, vers la grande folie des villes et toutes leurs joies a acheter. Il fallait bien la main de fer pour garder ce sauvage salaire du mois ou des semai- nes précédentes, pour se trouver apres sans un «cent» et obligés de reprendre un engagement, ou tout simple- ment pour un mot, une -moquerie sur une gravure de femme accrochée au bas- flane de l’un d’eux; ou sous Yinfluence de Valcool, mais. ceci était assez rare car la surveillance était sévére. En effet, l’alcool était in- ’ terdit dans le camp, mais des «bootleggers» se risquaient parfois, poussés par l’appat cant les chiens sur les pistes, ils partaient, winchester en main, 4 la chasse aux frau- - deurs. Et une fois ces der- niers pris, s’ils y parve- naient, la police ne plai- santait pas avec eux... Je n’ai pas eu l'occasion (jallais dire le bonheur) d’as- sister 4 pareille représenta- tion. J’ai vu, par contre, ar- river au camp, certain jour, une petite caravane de bro- canteurs, deux Blancs et un ‘Jap qui, avec des poneys, venaient offrir aux chantiers gement dans les bois; parfois la préparation d’une piste pour conduire 4 un empla- cement nouveau, repéré ‘pour les beaux arbres qu'il contenait. J’eus la chance certain jour de prendre en main un des superbes attelages en -remplacement d’un teamster malade. Et toujours dans cette nature Sauvage mais grandiose au sein de laquelle "homme paraissait si petit, si petit, mais qu'il parvenait néanmoins a réduire et a ia friction avec les autres ma- és par‘l’ambiance d'une vie troupeau; et le colt, pendu du gain, a venir réder dans___ de la région, des cartes, gla- _dompter.- noeuvres qui, au début, es- ordonnée et civilisée, par sur la cuisse, était bien la un les bois, autour des camps. ces, savons, aiguilles et fil, sayérent de nous chercher Il’émolient d’un certain symbole. Mais, par contre, ‘Tis venaient, sur des pistes foulards, et surtout ce qui querelle; il s’en fallut de peu — confort. Ici tout était dur: le pour le personnel, 4 lexcep- a peine tracées, avec quel- avait le plus de succés, des © } d’en arriver jusqu’a une travail, les chefs, I'abri, et la _ tion des foremen, la posses- ques poneysde paquetage cartes postales ou photos de ~ | faisait un envi- sion d’armes a feu était jolies vamps ou de femmes - [ASUIVRE] | f : . bagarre généraic, notam- nature qui chargés de mauvais whisky