Information Urbanisation et environnement L'Afrique devastee n paralléle de Globe 92, Vancouver accueille éga- lement une autre confé- rence, portant sur «les établisse- ments humains et le développe- ment», organisée par Global Par- liamentarians, une association in- formelle de parlementaires venus du monde entier. Au centre des débats, la croissance des villes et son corollaire, la dégradation sans relache de l’environnement dans les pays développés comme dans les pays en développement. Une résolution, intitulée «déclaration de Vancouver» sera adoptée par les participants et sera présentée, comme les travaux de Globe 92 au Sommet de la Terre de Rio en juin. En 1990, environ 42,6% de la population mondiale vivait en milieu urbain. On estime que cette proportion passera 4 46,6% d'ici Van 2000 et 4 60% d’ici 2025, ot quelque 5 milliards de personnes vivront dans des zones urbaines. Si les villes des pays développés sont déja gravement confrontées aux probiémes de pollution qu’engen- dre cette croissance, l’urbanisation forcenée touche encore plus dra- matiquementles villes situées dans dans les pays en développement. La majeure partie de la croissance urbaine se produira en effet dans les pays du Sud, dans lesquels le taux d’urbanisation s’accroit de 3,6% chaque année et ot la popula- tion des villes devrait doubler tous les 20 ans. D’ici 1’an 2000, 17 des 23 villes dans le monde comptant plus de 10 millions d’habitants se trouveront dans des pays en déve- loppement. Les taux de croissance trés élevés de la population, conju- gués a l’exode rural constituent les deux catalyseurs de cette expan- sion inquiétante. Un ventre vide ne pense pas Mais les pays du tiers-monde peuvent-ils se payer le luxe de s’at- taquer aux probleémes de Venvironnement? «// est illusoire de parler seulement de protection de I’ environnement en ignorant que pour promouvoir cet environnement, il faut avoir des moyens» résume TIbrahima Fall, directeur du cabinet du Président del’ Assemblée natio- nale du Sénégal, et qui représente son pays a la conférence de Vancouver. «Par exemple, pour- suit-il, si on nous demande de couper moins de bois pour lutter contre la déforestation et si on ne nous offre pas en méme temps la possibilité d avoir d’ autres sources de reve- nus provenant des ressources mi- niéres ou agricoles, nous serons obligés de continuer a couper le bois. Comme on dit en Afrique, «Quand le ventre est vide, la téte ne pense pas».» Les délégués africains et leurs collégues des autres pays pauvres réclament donc une assis- tance technique et financiére des pays riches pour résoudre leurs problémes d’ environnement, qu’ils estiment spécifiques. «On lie sou- vent les problémes de pollution a l industrialisation, constate Jér6me Sacca-Kina, député du Bénin. Mais chez nous, ce n est pas ¢a: il fau- drait sensibiliser I’ Occident a cette question.» La dégradation de l’en- vironnement dans des pays comme le Bénin ou le Sénégal est en effet droits et libertés. taires est le 30 juin 1992. Harley Trudeau Directeur adjoint Bureau des langues et 356-2567 Distribution du rapport du Comité spécial sur l'éducation en langue minoritaire officielle Ona autorisé la distribution du rapport du comité spécial, afin de sonder l'opinion publique. Le Comité spécial, créé en mai 1990, avait pour mission de proposer des méthodes pour l'éducation en langue minoritaire officielle, en vertu de l'article 23 de la Charte canadienne des La date limite pour faire parvenir vos réactions et commen- Pour obtenir de plus amples renseignements, ou pour obtenir un exemplaire du rapport, veuillez communiquer avec: des programmes multiculturels om Province of British Columbia Ministry of Education and ~ Ministry Responsible for Multiculturalism and Human Rights principalement liée aux facteurs bien particuliers que sont la déser- tification (accélérée par la défores- tation) et l’érosion des cétes par l’océan. Dans les villes, l’urbani- sation anarchique a conduit a la prolifération de bidonvilles et de taudis oi s’entasse une population vivant a l’écart des services ur- bains élémentaires comme les égouts ou la voirie. «De cette conférence, nous attendons un soutien a notre politique de réhabilitation des centres urbains» affirme Ali Ma- hamat Mahamoudi, représentant du Tchad. «/1 faut contréler I’ exten- sion anarchique des villes, réhabi- liter les voiries, créer des canalisa- tions. Par exemple, la capitale N’ Djamena est construite sur un terrain plat, ce qui pose de grands problémes d’ écoulement des eaux de pluie.» Les Global Parliamentarians tenteront donc de s’accorder sur une résolution de principes, dont ils s’efforceront ensuite de passer le message aupres de leurs gouver- nements et des organisations inter- nationales. Pour les pays d’Afri- que, la conférence représente, da- vantage un forum qui leur fournit une occasion de s’exprimer. Comme l’affirme, avec optimisme, le délé- gué tchadien, «un jour, on se fera entendre». Renaud Hartzer _Un succes mitige La troisiéme édition du Festival a clos ses activités au centre Fatima de Coquitlam, dimanche le 15 mars aprés un déjeuner canadien-francais (photo). La Cave a vin du 6 mars a attiré beau- coup de gens mais surtout une clientéle avide des airs de la Bonne Chanson. Les activités du samedi et du dimanche ont connu un | certain succés mais le fossé des générations n'est apparu que plus évident. Les personnnes Agées étaient trop nombreuses pour les familles et les jeunes francophones. Question 1 Commentaires: QUESTIONNAIRE POUR LE "CE SOIR"! Regardez-vous le "CE SOIR" a 18h30? lou Con Question 2 Loui Pourquoi?: Aimeriez-vous que |'émission le "CE SOIR" soit rediffusée a 23h? L]Non 700 rue Hamilton Vancouver, C.-B. V6B 2R5 Merci d'avoir répondu a ce questionnafre et veuillez le renvoyer au: Service des communications Société Radio-Canada ou téléphonez-nous au 662-61 63 (fax) 662-6161! } SRC é TELEVISION | Colombie-Britannique ~ Le Soleil de Colombie _ Mendredi 20 mars 1992