_ a a 24 Le Soleil de Colombie, vendredi 28 mai 1982 _ Les planches du plaisir “Do have fun’’, “"Ayez du piaisir’’. C’est le dernier mot d’‘ordre & Hawaii. Com- ment avoir du plaisir? En utilisant la plus ré- cente des planches & voile, une "fun board’’. Deux cents champions, dont une dizaine de Francais, viennent de tester ce nouveau matériel sur le plan d’eau de Kailua Beach pour la Pan Am Cup 1982. Hervé Borde, 23 ans, champion du monde et pilote dans |’écurie Bic Marine, implante un mat de 5 m 10 gréé d’une voile de 6 M2 30 sur une planche colo- rée. Le m&t immergé est dans I’axe du vent. Les pieds posés sur le flotteur. Borde se cou- che dans I’eau, sous la voile. Le vent s’y en- gouffre, eile se léve, entrainant dans ie mouvement l'homme accroché au wishbone. ll file vers la barriére de corail. "C'est l& que com- mence le plaisir, expli- que Marc Niewbourg, 22 ans, pilote dans l'écurie suisse Mistral. A plus de 15 noeuds, des embruns pleins les yeux, tu dois con- duire ta planche a Vinstinct. Pieds nus pour percevoir la moin- dre variation d’équili- bre, tu fais corps avec elle. Dans les rouleaux de 4.8 6 métres, tu as peur, mais, si ca Passe, tu planes...’’ Avec les planches classiques, on se con- tente de glisser; avec une fun board, on sau- te, on dévale, on surfe. Une fun board mesure de 2m 90 ta 3 m 20. Elle est plus courte qu’une planche tradi- tionnelie, de 1 métre environ, donc plus légére de 5 kilos. La fabrication en grande série a commencé, mais les passionnés aux gouts de luxe préférent les ‘’custom boards’’, des planches réalisées —artisanale- ment. Elles sont tail- ies dans des blocs de polystyréne, décorées & l’aérographe de des- sins psychédéliques, et recouvertes de résine époxy transparente. La planche peut &tre per- sonnalisée au godt de chacun. - Alors qu’on compte un million et demi de vélipianchistes en France, Frangois Guy, entraineur chez Jet, affirme: ‘’Le matériel doit suivre |’évolution Raymond Lemoine [Suite de la page 1) Raymond Lemoine, ancien directeur de Iécole Notre- Dame de Fatima de Maillar- dville est maintenant profes- de ce sport, ow l’on progresse a un rythme accéléré. C’est parce que les mordus veulent sortir par des vents de force 3-4 et plus que nous sommes. allés a Hawaii expérimenter les nouvelles pian- ches.”” La premiére vague de fun boards va dé- ‘ferler cette année sur l'Europe. La France devrait devenir un des hauts..lieux de ce sport, avec |’Euro fun Board Cup, et les Spedd Crossing, orga- nisées par Arnaud de Rosnay. Ces courses, primées en dollars, se disputeront notam- ment & partir de La Torche, sur !’ile de Ré. Déja, de nombreux emplacements priviié- giés pour le saut et le surf sont répertoriés: Les Lecques sur ia céte varoise, Lacanau dans les Landes, les environs de Perpignan et du Havre. On y attend les champions Ken Winner, Mike Waltze, Jirgen H6ns- chein, Wangguard. Comme le hors-piste pour le ski, le fun board est, pour la planche @ voile, une réaction contre |’auto- ritarisme des fédéra- tions et les diverses contraintes bureaucra- tiques & un moment ou ce sport devient olympique. Tous ceux qui aiment la vitesse, le vent et les vagues disent: ‘’En fun Board, on se_ sent libre.’’ Leur vocabulaire |’est déja. Si vous entendez: "J'ai pris ma double *"pin tail’’ avec ‘‘three fins’’ et des ‘’foot straps’’ serrés pour aller faire des ’’back jibs’’, il faut compren- dre: ’’Je pars avec ma planche a arriére poin- tu en W, trois ailerons et des cale-pieds pour faire des empannagés par |l’arriére, wishbone passé au-dessus de la téte, et récupéré sur autre bord.’’ Ils n’é- taient que cina, lors de la Pan Am Cup 1982, a réussir le "Back jib’’. Sécurité routiére au temps de Ia Nouvelle France “Fallait mettre les chevaux Paul 0. Lalonde Reproduit de “justice” mars-avril 1982 L’origine de notre Code de laroute remonte au début du XVIlle siécle, en Nouvelle- France et ce sont les “chauf- fards” du temps qui ont rendu nécessaire la premiére réglementation. Durant le premier siécle de colonisation de la vallée du Saint-Laurent par nos ancé- tres, les problémes de la route n’existaient pas vrai- ment ici. Comme la voie fluviale reliait les différentes régions de la colonie, les chemins étaient pratique- ment inexistants, et les véhi- cules de transport terrestre étaient forcément limités dans leur déplacement. Toutefois au cours de la premiére décennie du XVIII siécle, les réseaux routiers commencérent a se dessiner dans les villages et dans les paroisses et, malgré tous les charmes de la navigation fluviale, les gens se tourné- rent, de plus en plus, vers lutilisation des artéres ter- restres, évitant ainsi les caprices des vents auxquels étaient soumis les vaisseaux ou les fatigues de la rame en canot. Les premiéres routes: un . obstacle naturel pour les “chauffards” du temps. Le probléme de la vitesse sur la route ne se posait pas durant la saison estivale, car l'état des routes allait de — “passable” a impraticable. A la campagne, I’entretien d’été se limitait 4 creuser les fossés nécessaires et A bou- cher les trous, ledit entretien étant assuré par les habi- tants dont les propriétés bordaient la route. Lors de son séjour en Nouvelle-Franc e, au cours de I’été 1749, le naturaliste suédois Kalm, trouve les chemins assez bons dans la région de Québec. Par contre il note: “qu’entre Montréal et le Sault-au-Récollet, le che- min est assez mauvais... de si profonds sillons s’y sont creusés, quil est vraiment difficile d’y avancer en caleé- - che; en outre le chemin est parfois assez pierreux et remplide souches.” Quant a la route entre Laprairie et Sant-Jean, c’est encore pire: “On me dit qu'il ne doit pas y PACIFIC GMC (1979) Ltd. ' R.V. Centre . 5526 Kingsway Burnaby _. Contacter André Turcotte Vente : 435-9622 Service : 437-5711 piéces, service Maison motorisée camper. ~ 734-5535 / TRANSFER LTD. ‘eg ENTREPOSAGE (Mini-entreposage) | BB Services de grues wpécialisde dans les travaux en hauteur Soirées et jours {éride: 732-9898 Qu pas” avoir plus de quatre lieues; le mauvais état des chemins n’a pas son égal; ils sont trempés et défoncés au point que mon cheval entre maintes fois dans la boue jusqu’au ven- tre.” L’hiver, toutefois, avec une bonne couche de neige bien battue remplissant tous les trous et formant une surface dure et lisse, c’est autrement plus facile de circuler et de faire de la vitesse. Aprés chaque bordée, les habitants sont tenus, par ordonnance, de faire aller et venir leurs bestiaux pour “battre le chemin”. Par ailleurs, la voiture utilisée est générale- ment la carriole, un véhicule dont la forme combine légé- reté et lignes aérodynami- ques, permettant a un “bon moteur” d’atteindre le maxi- mum de vitesse avec le minimum d’effort. Et le moteur qu'il faut pour cela excite, un superbe mo- teur a combustion fourrage- re et céréaliére, “développé” ici méme: le cheval canadien! Selon Kalm, “la race de chevaux qui existe chevaux qui existe au Cana- da est belle et bien puissante, bien batie et rapi- de”. Quelques années plus tard, Montcalm écrit: “L’es- péce des chevaux est dans le gofit de ceux des Ardennes pour la force, la fatigue et méme la tournure.” L’endu- rance du cheval canadien, jointe a la légéreté de la carriole, permet de franchir en hiver jusqu’a 100 kilomé- tres par jour, vitesse pres- que incroyable a I’époque. Vingt livres d’amende pour excés de vitesse A la suite d’accidents ou d’accidents évités de justes- se, le 29 avril 1716, l’inten- dant Michel Bégon fait affi- cher l'avis suivant ala porte de toutes les églises: ‘Nous faisons défenses a toutes personnes, tant ceux qui conduiront les. Carioles que ceux qui monteront leurs Chevaux, de les faire trotter ou galoper quand ils sortront de l’église, avant d’en étre éloignés de dix arpents, ensuite pourront donner a leurs chevaux le train qu’ils voudront, lorsqu’ils n’y aura personne devant eux, ni charois ni trafhe, leur ordon- nons lorsqu’ils trouveront des gens de pied dans leur Chemin, de s’arréter et mé- me de se détourner afin de leur donner le temps de se retirer, le tout a peine de vingt livres d’amende...” Zones de vitesse contrélée, défense de dépasser, priorité aux piétons, trois principes de circulation encore en VENTE TOTALE! voitures, camions, camionnettes | doivent étre vendus! 195 nouveaux 142 d’occasion VOITURES ¢ CAMIONS e CAMIONNETTES CAMIONNETTES CONVERTIES & CARAVANES Aucune offre raisonnable ne sera refusée Financement bancaire. Aucun paiement exigé jusqu’a juillet sur crédit approuvé Pour tous renseignements appelez Jean-Marc Levert COQUITLAM CHRYSLER 464-6611 intersection Lougheed & Barnet 526-9666 Seer vigueur—sinon respectés— de nos jours. Des croix de chemins qui tempérent les gens pressés Il nous a été impossible d’établir le nombre, méme approximatif, des contraven- tions dressées a la suite de Yordonnance de monsieur l'Intendant, mais s’il faut en croire le lieutenant Thomas Anburey del’armée anglaise, _ qui a séjourné au Québec en 1776 et 1777, ce sont les “croix de chemins” qui cons- tituaient le meilleur frein aux excés de vitesse. Voici son observation: “Ces croix, quelle que soit la valeur de Yintention qui a présidé a leur érection, sont continuel- lement la cause de longs délais, pour les voyageurs, ce qui est loin d’étre agréable . partemps froid pour ceux qui ne partagent pas les supers- titions des Canadiens. En effet, quand les conducteurs de caléches arrivent a l'une d’elles, ils s’arrétent, tom- bent a genoux, et récitent une “longue priére, méme quand la température est mauvaise.” Le témoignage du lieutenant Anburey est on ne peut plus intéressant, mais nous aimerions bien savoir si nos conducteurs de caléches étaient toujours aussi dévots, ou bien si la malice ne leur faisait pas réserver leurs manifesta- tions de piété a ceux qui n’étaient pas de la méme race et de la méme foil AVIS | aux pétanqueurs Un concours de pétanque sera organisé a l'occasion des célébrations marquant la Saint Jean-Baptiste, le dimanche 20 juin 1982, A Vancouver. Le concours opposera le Centre Culturel Colombien au Soleil de Colombie et les pétanqueurs sont donc invités dés a présent & se joindre a]’un ou l'autre camp. Le trophée de pétanque de l'association des Francophones, C.B. (dissoute en 1978) sera mis en jeu. Si vous souhaitez participer au concours, téléphonez. & Jean-Claude Arluison, au bureau du Soleil de Colombie: 879-6924 ou 879-6656. . - REPAREZ VOUS-MEME VOTRE VOITURE CANADIAN U SERVICE AUTO CENTRES LTD. Le centre de réparation automobile par " et doté del’équipement le plus moderne dans la , Touvre ses portes dans l’ancien centre de Service de Clarke Simpkins - &Varriére du 2306 rue Burrard. Entrée sur la septidme avenue. Notre équipe, toujours courtoise et amicale, sera 4 son poste sept par ce quiconcerne|!'entretien et les _ aidera 4 économiser des DO, : VENEZ NOUS VOIR MAINTENANT! Et profitez de notre offre vous-méme le plus ancien ° mn du Bas Fraser @ pour vous aider a vous aider vous-méme dans tout ations de votre voiture, et vous _ pour l’ouverture. Amenez ~ cette annonce qui vous donnera une réduction de 10% sur tous nos _ Services et de 5% sur toutes les pidces. Re, N'oubliez pas: Tout le monde peut le faire! . 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