L’année 1986 s’amorce avec I’expo- sition internationale de Vancouver. Dans cette optique, voici plusieurs concepts utilisés dans la prévention du crime autour du monde. En Allemagne de I’ouest, on utilise une émission hebdomadaire orientée vers les jeunes. Dans cette émission, on mélange la musique populaire avec de courts métrages pour infor- mer les jeunes sur différents crimes tels que les incendies criminels, les vols, les fraudes et les méfaits. Cette émission est présentée apres les heures d’école, avant le diner et elle a une trés haute cote d’écoute. En Belgique, le symbole pour la prévention du crime est le parapluie. Liidée, originaire de Louvain, est utilisée dans la lutte contre les crimes dans la rue. Un parapluie ne gardera qu'une petite place au sec tandis que plusieurs parapluies protégeront un _ plus grand nombre de gens. : En Espagne, une botte d’allumettes est utilisée comme symbole pour encourager les parents a apprendre a leurs enfants a se méfier des étrangers - On leur dit de ne jamais accepter de sucreries, de cadeaux ou d’invitation de la part d’étrangers et on leur : indique les endroits ow aller s'ils se & sentent en danger. En Finlande, au Danemark, en Italie, en Hollande, au Portugal, en Roumanie, en Turquie ainsi qu’en 3 Pologne, il existe des lois qui __ imposent aux citoyens l’obligation de rapporter et de prévenir un crime lorsqu’ils en ont connaissance. Britannique En Egypte, nous observons que ces derniers ont conservé le systéme judiciaire ‘britannique méme si les Anglais quittérent l’Egypte au début des années 50. Il y a seulement deux contrevenants; une au Caire et l'autre a Alexandrie. Ces Cours, comme on peut le prévoir, sont plutét inefficaces et 80% des délinquants sont simplement remis a la garde de leurs parents car il n’existe pas de programmes de réhabilitation pour : eux. Les parents, qui, en retour, ont 5 peu de respect pour ces Cours de ‘justice, laisseront leurs enfants vendre ‘des produits sur le marché noir, sachant fort bien que les pénalités pour les jeunes sont b minimes. Pendant ce temps, au Nigéria on entraine les citoyens locaux a jouer le réle de gardiens communautaires dans les endroits od le service policier est inexistant. Au Nigeria, comme dans plusieurs régions de l'Afrique, lesCours de justice juvéni- les sont présidées par des personnes non qualifiéesen matiére de droit. Au Cameroun, étant donné le chémage accru et le manque de facilités nécessaires a l'entrainement des jeunes, on organise des brigades Les prix Manning sont a la recherche d’innovateurs canadiens exceptionnels qui recevront des prix en argent au total de 125,000§ en 1986. Nous voulons obtenir des: cangidats d’un océan a l'autre dans cette cinquiéme année du pro- gramme lancé afin de reconnatitre et d’encourager des innovateurs -canadiens . Le prix principal de 75,000$ est accordé chaque année 4 une per- sonne qui a fait preuve de talents se .exceptionnels dans la création et le : ‘développement d’un nouveau con- i cept, procédé, procédure ou produit * offrant des avantages d'un intérét > répandu pour le Canada et pour la, y = société en général. De plus, en 1986, |jusqu’a deux prix de 25,000§ chacun seront offerts, plutét qu’un seul prix comme par le passé. Il y aura donc des possibilités plus grandes pour des ‘innovations, tét dans les phases de | Autour du monde de justice pour les jeunes — Chronique GRC cr ne ent eR Nt tT TT Le Soleil de Colembie, vendredi 10 janvier 1986 _(11 civiles de jeunes. Celles-ci permettent d’absorber un grand nombre de jeunes sans emploi et de les orienter vers des programmes de développe- ment rural et de travaux publics. Un des buts de ces programmes est d’encourager la prévention du crime - en procurant du travail ainsi qu'un sentiment d’accomplissement. Au Niger, la loi oblige les chefs d’une tribu, d’un clan ou d’un village a avertir les autorités en place s’ils ont connaissance d'un vol de bétail. Sinon, ils peuvent étres considérés comme les complices, des mal- faiteurs. Innovateur Le Japon est l’un des pays le plus innovateur dans le domaine de la prévention du crime. Les 11 millions de citoyens habitant Tokyo sont sous la protection de plus de 40,000 policiers urbains. Leur stratégie d’avant-garde est le Koban - (Mini- Station de Police). Tokyo a 96 stations de police, 4 peu prés 1000 Kobans et 200 Chuzashos qui repré- sentent des quartiers pour un sergent et sa famille. Les Kobans ont habituellement un sergent et deux ou trois officiers. Ils ne sont jamais fermés et demeurent en contact radio avec la station de police principale pour les urgences. En plus de leurs responsabilités policiéres, ils ont méme un budget pour préter de l’'argent aux gens victimes d’un crime et qui doivent retourner chez eux. 70% des préts leur sont retournés... Le Koban fait partie intégrale de la communauté et le niveau de crime est bas. A Hong Kong, la police distribue des dépliants contenant des conseils en matiére de prévention du crime, encourager les gens 4 donner des informations 4 la police en toute confiance. Le programme de développement rural au Sri Lanka encourage les gens a former des groupes de volontaires pour patrouiller les villages isolés, — pour maintenir l’ordre et pour résoudre certains conflits locaux. En Union Soviétique, le code pénal contient des provisions pour des punitions plus sévéres lorsque la victime essaye de prévenir d'un crime. Menacer une personne ten- tant de prévenir un crime est illégal. Une campagne officielle contre I’a- bus de la vodka: a contribué a réduire les crimes sérieux de plus de 10%, entre juillet et octobre 1984. Voila pour ce bref tour du monde et pour conclure, j’aimerais vous rappe- ler qu’ici au Canada notre slogan est: “Travailler ensemble pour prévenir le crime”. : Gend. Jacques Lavoie, Prévention du crime, .G.R.C. Burnaby A la recherche d’innovateurs développement. Les prix au mérite’ sont désignés pour des personnes qui font preuve de talents considérables ‘et prometteurs dans la création de concepts, procédés, procédures ou produits offrant des avantages poten- tiels pour le Canada et la société en général, et qui auront fait ces accomplissements sans l'aide d’une éducation avancée ou d'un support de la part de sociétés, d’institutions ou d’autres ressources de l’extérieur. Les candidats pour les prix doivent étre citoyens ,canadiens, résidant au Canada. Les mises en candidature pour les prix 1986 seront acceptées jusqu’au ler mars, 1986. Une bro- chure donnant des renseignements et des formulaires de mises en candida- ture peuvent étre obtenus en écrivant as: Les Prix Manning 2300, 689 5e avenue sud ouest Calgary, Alberta, T2P 0M9 (408) 266-7571 1 | ey ‘Conseil de la radiodiffusion et des \téléecommunications canadiennes Ottawa, le 20 décembre 1985 AVIS PUBLIC COMPAGNIE DE TELEPHONE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE REGIME POUR L'ACHAT D’ACTIONS PAR LES EMPLOYES ‘Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes est saisi d'une requéte déposée par la Compagnie de téléphone dela t Colombie-Britannique (la B.C. Tel, la Compagnie) en vue de! approbation des modalités et conditions d’une émission d’actions ordinaires dans le cadre d’une nouvelle offre en vertu du Régime d’achat d’actions par les employés (le régime). Le justificatif 4 l’appui de l’émission ee eee par la Compagnie figure dans sa requéte. En voici un résumé préparé par la Compagnie: “Le 20 mars 1979, le Conseil publiait la décision Télécom CRTC 79-6 approuvant les modalités et conditions du régime et de Yoffre initiale. La troisiéme offre proposée en vertu du régime donnera aux employés de la B.C. Tel et de ses filiales l'occasion d’acheter de nouveau des actions ordinaires de la B.C. Telet, parallélement, permettra ala B.C. Tel d’obtenir du capital-actions supplémentaire. Le produit dela vente des actions ordinaires additionnelles, que __recevra la B.C. Tel en vertu de!'émission, seraverséaufonds ._ General de la Compagnie et servira, d’aprés la requéte, a une partie des dépenses pour l’acquisition et la construction de nouvelles installations, l’amélioration de son réseau de télécommunications et pour augmenter son fonds de roulement.” (traduction) La requéte et les documents y afférents peuvent étre consultés par tout intéressé pendant les heures ouvrables aux bureaux d'affaires dela B.C. Tel, 8777 Kingsway, Burnaby (Colombie-Britannique), 826, rue Yates, Victoria (Colombie-Britannique) et la piéce 1500, 275, rue Slater, Ottawa (Ontario), -ainsi qu’aux bureaux du CRTC, piéce 1130, 700, rue West Georgia, Vancouver (Colombie-Britannique) ou bien au 5e étage, Edifice central, Les Terrasses de la Chaudiére, 1, promenade du Portage, Hull (Québec). INTERVENTIONS ‘Toute personne ou association désirant intervenir dans la présente requéte peut le faire en envoyant une lettre au Conseil par courrier ou par porteur, avec copie ala B.C. Tel. Les lettres transmises par porteur peuvent étre ‘déposées aux endroits indiqués ci-dessus pour la consultation de la requéte, tandis que les lettres envoyées par courrier doivent étre adressées comme suit: M. B. Bélisle, Secrétaire général, CRTC, Ottawa (Ontario), KIA 0N2Z et aM. K.D.A. Morrison, Secrétaire, Compagnie de téléphone de la Colombie-Britannique, 21e étage -3777 Kingsway, Burnaby (Colombie-Britannique), V5H $27. La lettre d’intervention doit énoncer clairement la position de l'intervenant et contenir tous les renseignements & l’appui. Elle peut en outre préciser sison auteur désire comparaitre a une audience publique éventuelle. Pour qu'elle soit prise en compte, la lettre d’intervention doit parvenir au Conseil et ala B.C. Tel au plus tard le 13 janvier 1986. De méme, la B.C. Tel doit faire parvenir au Conseil et & aaah concerné une copie de sa réplique au plus tard le 16 janvier 1 e 3 Selon la nature des interventions et des répliques qu'il recevra dans les. délais précités, le Conseil déterminera si une audience publique s'impose pour l'étude de la requéte. Si tel est le cas, celle-ci aura lieu a l'heure et a Yendroit précisés ultérieurement par le Conseil qui en informera toutes les personnes ou associations intéressées. Le Secrétaire général, F. Bélisle Canada