NOVEMBRE 1996 » Le Procrés Rarete du personnel qualifie! OTTAWA (APF) - Pas moins de 45 pour cent des petites et moyennes entreprises au pays disent avoir de la difficulté a recru- ter du personnel qualifié, indique une étude la Fédération canadienne de |’entreprise indépendante sur la création d’emplois. Ce pourcentage tombe cependant 4 37 pour cent au Nouveau-Brunswick, a 37,6 pour cent en Nouvelle-Ecosse et a 34,6 pour cent 4 Terre-Neuve. C’est au Yukon et dans les Tertitoires du Nord- Quest of il est le plus difficile pour les entreprises d’embaucher du personnel qualifié, La rareté des compétences préci- ses, l'indifférence etl’attitude médiocre face au travail, les prestations gouvemementa- les trop généreuses et les attentes salariales irréalistes sont les quatre principales rai- sons 6évoquées par les PME pour expliquer la pénurie de la main-d’oeuvre qualifiée, Ce sont surtout les entreprises oeuvrant dans les transports et les com- munications, dans le secteur manufacturer et dans le secteur primaire qui disent avoir de la difficutté & recruter du personnel — qualifié, Les qualités que les employeurs recherchent le plus chez les jeunes ont trait ala personnalité, plutét qu’a la scolarité. La discipline, la fiabilité, la potyvalence et l’in- térét A conserver son emploi, une bonne éducation de base et de bonnes compéten- ces en communication sont, dans l’ordre, les principales qualités que les entreprises recherchent chez les jeunes, loin devant les compétences techniques, les idées innovatrices ou !obtention d’un dipléme ou d'un baccalauréat. C’est au Nouveau-Brunswick oi les employeurs (17 pour cent) accordent le plus d’importance au dipléme et au Québec oi ils accordent le moins d’impor- tance aux compétences en communica- tion chez les jeunes, C’est en Colombie- Britannique ol les employeurs tiennent le plus a la discipline chez les jeunes. La fiabilité est une qualité importante en Saskatchewan. A |’lle-du-Prince-Edouard, on tient beaucoup a ce que les jeunes se montrent intéressés 4 conserver leur em- plol. La polyvalence est un atout dans les Territoires du Nord-Ouest. Au Yukon, on insiste sur les compétences en communi- cation, alors que les employeurs du Nou- veau-Brunswick accordent une certaine importance a l'esprit d’équipe. On apprend aussi dans cette étu- de que plus de 70 pour cent des em- ployeurs interrogés se fient surtout sur des amis et des employés pour recruter du nouveau personnel Un peu plus du tiers, 36 pour cent, placent une annonce dans le joumal local et seulement 14 pour cent passent par le Centre d’emploi du Canada, Moins de 1 pour cent des employeurs utilisent les services informatisés de re- cherche d’empioi du gouvemement fédé- ral. Ce sont surtout les jeunes entre- prises qui embauchentde jeunes travailleurs. Pendant la premiére année d’exploitation, elles en comptent, en moyenne, Jusqu’a 30 pour cent. Cette proportion tombe a4 15 pour cent dans les entreprises établies depuis plus de 11 ans. La plupart des entreprises s’op- posent 4 des mesures gouvernementales directes pour créer de l'emploi, comme le programme national d'infrastructures, et préférent une réduction des taxes sur la masse salariale, Plus de la moitié des propriétaires d'entreprises ont affirmé qu’ils embauche- ralent des employés, si les taxes sur la masse salariale étaient réduites. De 30 4 40 pour cent des répondants pensent que la réduction des taxes et des impdéts, les compressions des dépenses publiques et la réduction de la paperasserie sont des mesures qui favoriseraientla création d'em- plois, Malgré tout, les trois quarts des répondants avaient embauché au cours des 12 demiers mois, ou prévoyaient le faire au cours de l’année a venir.) Des entreprises de ia C.-B. a la f£oire commerciale de Paris AC - Enoctobre dernier, deux entre- prises de Colombie-Britannique ont exposé leurs produits dans le Pa- villon du Canada au SIAL de 1996. Cette foire commerciale de renom- mée internationale réunit 4 Paris des entreprises actives dans |’exporta- tion d’aliments et de boissons. Selon Mandy Parbar, porte- parole de |’association des produc- teurs de framboises de Colombie- Britannique, le SIAL est une occa- sion de trouver de nouveaux débou- chés. Mandy Parbar estime que pas moins de la moitié des ventes de framboises de la province sont ex- portées: «Les Etats-Unis représententt notre plus gros mar- ché d’exportation, comptant pour environ 50 p. 100 des ventes. Nous sommes @ la recherche de débou- chés qui nous permettront d’éten- dre notre clientéle dans les pays cétiers du Pacifique, en Afrique du Sud et au Moyen-Orient.» La foirede 1996 amarqué une troisiéme participation au SIAL pour cette association de producteurs. Elle s’est jointe a une trentaine d’en- treprises qui ont exposé leurs pro- duits dans le Pavillon du Canada, missur pied par Agriculture et Agro- alimentaire Canada (AAC). «Il s’agissait de l’une des plus grosses et des plus importantes foires commerciales internationa- les destinées aux entreprises du secteur de l’alimentation», affirme Greg Giokas, spécialiste des ques- tions commerciales 4 AAC. Elle a rassemblé plus de 4.000 exposants et attiré plus de 100 000 visiteurs commercants, ce qui en fait la plus grande foire commerciale dans le monde pour |’année 1996. «Les foires commerciales sontd’une importance cruciale pour le succés des exportations cana- diennes, ajoute Greg Giokas. C’est une excellente occasion de faire connaitre nos aliments et nos bois- sons et de les commercialiser auprées des acheteurs étrangers» La société Clearly Canadian Beverage Corp., dont le siége social est 4 Vancouver, a participé au SIAL pour la premiére fois. Cette société est un cas typique: producteurd’eaux gazeuses et de boissons aromati- sées aux fruits, Clearly Canadian Beverage Corp se prépare 4 lancer son nouveau produit, Orbitz. «C’est vraiment une botisson qui sort de l’ordinaire», s’exclame Carla Parr- Pearson, coordonnatrice 4 la commercialisation des ventes inter- nationales de la compagnie. Elle décrit Orbitz comme une boisson légére et rafraichissante, parfumée d’un aréme naturel de fruits et con- tenant de petites bulles de gélatine colorées qui défient la gravité et restent en suspension dans le liqui- de. Selon Greg Giokas, ilnesuffit pas d’avoir un bon produit pour se faire remarquer dans une foire de cette envergure. C’est ici que le gou- vernement fédéral intervient. «Le gouvernement tient a aider les pe- tites et les moyennes entreprises a pénétrer ces marchés. A notre avis, lV’approche «Equipe Canada» se révéle et intervient. A notre avis, lV’approche «Equipe Canada» se révéle la voie royale pour les expor- tateurs.» Le SIAL se tient tous les deux ans a Paris, en France.) Petites entreprises, le gouvernement esten mesure vous aider! Les petites entreprises d’aujourd’hui sont les grandes entreprises de demain. Voila pourquoi Diversification de Péconomie de l'Ouest aide les petites entreprises de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba. Nous pouvons: vous offrir: Bureau de Vancouver: 666-6256 — Site Internet: http://www.deo.gc.ca Que vous comptiez un seul employé ou cent, appelez-nous! - planification et développement de l’entreprise ‘. acces aux capitaux -accés aux marchés publics - renseignements sur le commerce et l’exportation - acces aux services et aux programmes gouvernementaux. Diversification de l’économie de |l’Quest Canada Appels sans frais en C.-B.: 1 800 663-2008 AU SERVICE DE L'EMPLOI ET DE LA CROISSANCE DANS VOUEST CANADIEN ‘Canadii i+n palit gp tgp leper pr pp REN BI gen Spas nO ng NN na per pn pg pany teat