Nt a 16 Le Soleil de Colombie, vendredi 26 juin 1981 BOB BERRY: LE SPORT. Grundmana opté pour lecompromis Un commentaire de Marc Delbés (S.O.P.) - L’élimination rapide du Canadien en phase préliminaire .des séries éliminatoires a provoqué une avalanche de commentaires. Au lendemain du match fatal a Edmonton, Claude Ruel devait encaisser les quoli- bets d’amateurs furieux de voir, pour une deuxiéme année consécu- tive, leur équipe éliminée aussi rapidement. Quel- ques jours plus tard, Ruel tirait sa révérence. Le vice-président délégué et directeur gérant du Club de hockey Canadien, Irving Grund- man, se trouvait dans une eS inconfor- table. A la poursuite d’un ee instructeur en un peu moins de deux ans, cela ne contribuait certes pas a améliorer Vimage déja ternie de celui qui a succédé a Sam Pollock, il y a- trois ans. Grundman n’avait donc plus de marge derreur. Il fallait absolu- ment que le choix du quinziéme entraineur du Canadien lui permette de monsieur Grundman a jouit du support de la presse montréalaise qui a mené toutes sortes de campagnes afin de trouver un digne succes- seur a Claude Ruel. La presse francophone faisait grand état des succés obtenus par les Nordiques de Québec qui ont misé sur la jeunesse et le modernisme, avec Michel Bergeron et le technicien Charles Thif- fault. Pendant ce temps, les amateurs de hockey recommandaient 4a |’orga- nisation du Canadien de faire confiance aux “petits gars de chez nous"’, les St-Jean, Racette, Savard, — etc. Méme si Grundman savait fort bien qu‘il n‘avait plus le droit de commettre une autre erreur. de jugement, et qu'il jouait peut-étre sa téte, il a opté pour un choix personnel, refusant d’embrasser l’opinion populaire. Grundman, en embauchant Bob Berry, a démontré beaucoup de cran. En _ choisissant Jacques St-Jean, Serge Flanelle aurait — profite de lindulgence du public dans l'eventualité d'un echec— Toutetois,.