4 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 22 novembre 1996 poutre... (suite de la une) Cette attitude des francophones est loin d’étre un comportement isolé. Prenons l’exemple de I'assimilation. Une bonne partie des francophones vivant dans l'Ouest canadien n'est plus en mesure de s'exprimer correctement en frangais. Cette «maladie» déja présente dans les grands centres urbains prend des «allures 6pidémiques» dans les régions plus ou moins isolées. Il est vrai que vivre dans un environnement od sa langue est en situa- tion minoritaire n'est pas le meilleur moyen d’assurer son 6panouissement. Mais cette situation n’est qu’une partie du probléme. Nous ne sommes pas au Canada dans une situation de «terreur linguisti- que». L'on emp&che personne de s’expri- mer dans sa langue. Perdre sa langue dans ces conditions est d’abord et avant tout une responsabilité individuelle. Les Chinois, les Indiens, les Somaliens... qui vivent au Ca- nada, en Zambie, en Europe ou a Pétaouchnock ne perdent pas pour autant leur langue. Une 6tude récente a montré que l'anglais était devenu une langue minoritai- re dans les foyers vancouverois. Autre- ment dit, les autres minorités ethniques gardent la maftrise de leur langue parce qu'elle constitue leur véhicule de commu- nication a la maison. L’Autre n'est jamais responsable de l'ensemble des maux dont on souffre. La communauté francophone ne peut pas faire l'économie d'une autocritique dans lappréciation des problémes auxquels elle est confrontée. Se débarrasser de la poutre est un préalable nécessaire si l'on veut étre crédible dans sa lutte contre les éléments extérieurs que symbolise Ia paille. Moralité? Ce Soir en Colombie- Britannique, a l’image de tous les soirs du lundi au vendredi la communauté franco- phone doitfaire l'effort d’assister a la messe de 18 h 30.0) Conférence sur la coalition des droits autochtones Samedi le 23 novembre de 13 ha 17h 30setiendra au STY-WET- TAN dela First Nation Longhousede I’ Université de Colombie-Britanni- que, située au 1985 de la rue West Mall, une conférence-discussion por- tant sur la coalition des droits autoch- tones concernant le jugement de la Cour Supréme du Canada sur les pécheries. Le forum porte le titre FISHY JUDGEMENT: THE SUPRE- - ME COURT RULING and the ABORIGINAL FISHERY. Parmi les personnes et les conférenciers invi- tés, on pourra retrouver le Chef Edwin Newman, et MM. Jim White, John Borrows, George Watts et Emie had aérienne Canada. navigabilité navigabilité aviation civile This information is available in English. Transports Canada Région du Pacifique Carriéres dans la sécurité Transports Canada est responsable de la sécurité de l’aviation civile au Afin de répondre aux demandes croissantes du secteur de |’aviation, nous désirons recevoir des demandes d’emploi qui nous permettront de pourvoir, immédiatement et ultérieurement, des postes d’ingénieur en navigabilité, d’inspecteur de la navigabilité ainsi que d’inspecteur de l'aviation civile en Colombie-Britannique. Ingénieure ou ingénieur en Vous avez obtenu d’une université reconnue un dipléme en génie aéronautique, mécanique ou civil, OU étes admissible a l’obtention d’une attestation d’ingénieur professionnel au Canada avec spécialité en génie aéronautique, mécanique ou civil. Vous devez avoir acquis recemment une solide expérience touchant la conception, le développement, linstallation ou l’'approbation de modifications ou de réparations de structures et de systémes d’aéronef. Inspectrice ou inspecteur de la Vous devez avoir réussi des études postsecondaires en maintenance des aéronefs et posséder, depuis au moins huit ans, une licence de technicien d’entretien d’aéronef (T.E.A.). Vous avez acquis une vaste expérience dans l'industrie, touchant notamment I’application de la législation canadienne relative a l’aviation, les normes et systemes d’assurance qualité ainsi que les systemes de maintenance et d’inspection. Enfin, vous avez des compétences en supervision ou en gestion. Inspectrice ou inspecteur de Vous devez posséder une licence valide de pilote de ligne canadienne avec une qualification valide du groupe | OU du groupe IV pour le vol aux instruments. En outre, vous avez accumulé environ 3 000 heures d’expérience récente liée a divers types d’aéronef, dont une bonne partie aux appareils multimoteurs et en tant que pilote commandant de bord. Si vous possédez ces qualifications, ou davantage, et souhaitez vous joindre & notre équipe, veuillez soumettre votre curriculum vitee (en indiquant le poste visé), 4 David Alexander, conseiller en ressources humaines, Transports Canada, 800, rue Burrard, bureau 620, Vancouver (C.-B.) V6Z 2J8. Téléphone : (604) 666-1160. Nous souscrivons au principe de I'équité en matiére d’en:ploi. Transport Canada Pacific Region Canada Mandat du Comité consultatif du commissaire sur les minorités visibles Le mandat du CCCMV est de conseiller la GRC sur les sujets con- cermant les minorités visibles et la GRC en: a) fournissant des avis sur les €noncés de principe, la loi, les programmes et initiatives touchant les liens entre la GRC et les minorités visibles; b) cernant Jes problémes actuels et futurs et les questions qui touchent au recrutement de membres de la GRC provenant de minorités visibles et en proposantdes solutions pour les résou- dre; c) donnant des avis sur les services fournis parla GRC aux communautés de minorités visibles; d) prodiguant des conseils sur des su- jets ayant trait aux minorités visibles et que la GRCsoumettra 4 |’attention du CCCMV; e) déterminant les questions qui ont traitaux services policiers eta |’appli- cation de la loi et que préoccupent les minorités visibles. Section de la gestion de la diversité Enoncédemission © Lemandat de la Section de la gestion de la diversité (SGD) sera d’élaborer des politiques et des straté- gies efficaces a GRC afin de relever lesnombreux défis que posent les chan- gements sociaux, démographiques et culturels au pays. LaSGDremplit son mandat avecle personnel suivant: le respon- sable de la Section de la gestion de la diversité et conseiller supérieur en matiére de diversité; le conseiller en matiére de multiculturalisme; et l’administratrice des programmes spéciaux. Le responsable de la Sec- tion de la gestion de la diversité et conseiller supérieur en matiére dela diversité gére 1a Section, offre des conseils spécialisés aux em- ployés de la Section ainsi qu’aux cadres supérieurs de la GRC. De plus, il aide les officiers divisionnaires del’ APa administrer les politiques et les pratiques con- cernant les gestions de la diversité. En conformité avec les lois, les réglements et les politiques et tenant compte des objectifs globaux de la GRC, les analystes des droits de la personne traitent les plaintes relatives aux droits de la personne qui ont été déposées contre la GRC, Ils étudient différentes questions ayant trait aux droits de la personne pour ensuite informer la haute direc- tion de leurs répercussions et des nouvelles tendances. Ils effectuent des recherches et élaborent des re- commandations visant 4 modifier les politiques, les réglements ou les procédures en vue del’ application, au sein de la GRC, de la Loi sur les droits de lapersonne, notammentles dispositions relatives aux droits a l’égalité prévues par la Charte cana- dienne des droits et libertés et les lois quien découlent. Le conseiller en matiére de multiculturalisme a pour mandat d’améliorer les relations entre la GRC et les minorités au Canada en exami- nant toute question pertinente ayant trait 4 la gestion des ressources hu- maines; son but ultime est d’amélio- rer les services policiers offerts plus particuliérement aux minorités visi- bles et ethniques ainsi qu’a toute la population canadienne en général. Le conseiller fournit des conseils spé- cialisés, des renseignements et des commentaires 4 tous les niveaux de direction et d’opération dela GRCet assure le respect de la lettre et des principes de la Loi sur le L’administratrice des pro- grammes spéciaux s’assure que le programme d’équitéen matiére d’em- ploi est correctement appliqué. Elle contréle, examine et révise les politi- ques, les programmes et les responsa- bilités, puis rend compte des résultats obtenus. Elle donne des conseils ence qui trait aux politiques et opérations ala haute direction ainsi qu’aux divi- sions et aux membres de la GRC.) Projet communautaire autochtone subventionné VANCOUVER -La Société des cen- tres d’accueil autochtones de Vancouver (Vancouver Aboriginal Friendship Centre Society) recevra unesubvention du gouvernement fédé- ral dans le cadre du Programme d’aide autochtones (Aborigonal Head Start Program), pour la création d’un centre d’éducation préscolaire aux préscolaire. L’annonce decettesubvention a été faite parle député de Vancouver- Est, Mme Anna Terrana, au nom du ministre de la Santé, M. David Dingwall. «Ce projet aura des effets bénéfiques durables pour les enfants autochtones car il leur permettrad’étre mieux préparés a faire leur entrée dans le monde scolaire», a-t-elle ex- pliqué. Le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones de Vancouver, lequel est coordonné par la Société des centres d’accueil autochtones de Vancouver, est un projet communautaire qui conceme les nourrissons, la premiére enfance et la famille. Le projet consistera a établir un Centre d’éducation préscolaire pour les tout-petits et pour les enfants d’dge préscolaire (premiére enfance) afin de favoriser leurdéveloppement physique et leur préparation au monde scolaire, et il prévoira des programmes de partici- pationet d’information des parents. La santé, la nutrition, la culture et la langueserontles grands axes du pro- gramme. Untravailleursocial ouune travailleuse sociale assurera la liaison entre les familles participan- tes et la communauté, les écoles et les organismes autochtones. Santé Canada appuiera ce pro- jet par une subvention de 1 500 000 dollars etle B.C. Children’s Hospital Safe Start Program foumira une sub- vention de 10 000 dollars pourunan. La Société des centres d’ac- cueil autochtones de Vancouver est un organisme a but non lucratif qui offre des services aux communautés autochtones etnon autochtones. Elle est généralement connue comme lieu de rencontre pour les Autochtones venant de partout au Canada et des Etats-Unis. Cette subventiona été prévue dans le budget fédéral de mars 1996 et fait donc partie du cadre financier actuel.) Financement d’un projet d’éducation sur le VIH/SIDA VANCOUVER - Un projet d’entraide et d’6ducation sur le VIH/SIDA quis’adresse auxréfugiées et auximmigrantes de fraiche date socialement marginalisées recevra une aide financiére du gouvernement fédéral dans le cadre du Programme d’action communautaire surle SIDA. C’est ce que Mme Anna Terrana, député de Vancouver-Est, a annoncé aujourd’hui au nom du ministre de la Santé, David Dingwall. «Ce projet, a indi- qué Mme Terrana, rehaussera le niveau de sensibilisation au VIH/SIDA et I'appui ac- cordé aux personnes touchées, tout en favorisant faction communautaire. » Se voulant un véhicule de préven- tion, le projet d’entraide et d’éducation sur le VIH/SIDA, alintention des réfugiées et différentes. Des bénévoles seront recru- tés et formés 4 titre de conseillers et d’éducateurs afin d’informer les immi- granteset les réfugiéessur latransmis- sion de la maladie et ses conséquences. Le projet pourrait rejoindre 3 000 fem- mes et contribuer ainsi a limiter la propagation du VIH/SIDA. La British Columbia Multicultural Health Services Society (B.C.M.H.S.S.) aconstaté, al’occasion dassembléescommunautaires et de grou- pes de discussion, que le VIH/SIDAest un sujet de préoccupation quetous par- tagent. LeComité de lasanté des femmes, qui reléve de la société, a noté que les tendances épidémiologiques du VIHin- diquent queles femmes et les membres leViHoule SIDA. Santé Canada versera56 259 $ au projet. LaBritish Columbia Mutticuttural Health Services Society, qui fait partie d’un partenariat communautaire regrou- pant dixorganisations ethniqueset cultu- relles, oeuvre a rendre les programmes et les services de santé accessibles auxim- migrants et aux réfugiés de fraiche date. Les bénévoles travaillent également a conseiller eta 6duquer les organismes qui dispensent les services de santé au sujet des besoins particuliers des immigrants et desréfugiés socialement marginalisés. Les fonds accordés au projet étaient prévus dans le budget fédéral de mars 1996; ils s’inscrivent donc dans le cadre financier actuel.Q)