de Vancouver sur la bande canal7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL.2 NO.18 Vendredi 10 Février 1978 SAINT-BONIFACE Le Festival du Voyageur Du lundi 13 au vendredi 17 fé- . vrier, ne cherchez pas les Co- queluches au rendez-vous habi- tuel du. Complexe Desjardins. Guy Boucher, Gaston L'Heureux et toute |’équipe s’envolent le 10 février pour ie Manitoba ou ils seront les hétes des organi- sateurs du Festival du Voyageur, 4 Saint-Boniface. Sauf jes téléspectateurs du Manitoba, tous les autres doi- vent se demander ce que c-est, que le Festival du Voyageur. Le programme de i’an dernier, celui du 8e Festival, nous disait: «La joie de vivre, la fraternité, l'amour de Ja nature, la liberté... voila ce que représente le Voya- geur. Tout en vous amusant aux multiples activités du Festival du Voyageur, profitez-en- pour mieux connaitre ce personnage historique qui a tellement con- tribué a l’esprit et au dévelop- pement de notre pays. Dans ces temps d'incertitude pour |’unité nationale, il s’agit d’ouvrir les portes et de recevoir chaleu- reusement nos confréres et nos compatriotes et d'apprendre a mieux nous connaitre. Saint-Bo- niface, le berceau de l'Ouest, vous invite a sa grande rencon- tre familiale.» Hubert Pantel nous dit, de son cété, 4 propos du Festival: «Sa continuité est assurée surtout par le désir des Manitobains de féter durant le long hiver, féter non pas n'‘importe quoi ou n'importe comment, mais féter a la mode d’antan, a |’époque des 5000 voyageurs qui décou- vraient |'Ouest canadien, il y a deux cents ans. Tout doit tra- duire cette époque: I’habille- ment (tuques rouges, ceintures fléchées, mocassins et raquet- tes) et le-divertissement (cour- ses de raquettes, de chiens at- telés, soirées de danses) et mé- me la boisson, qui a aujourd’hui une aussi grande place dans les relais qu'autrefois dans les ca- nots des voyageurs... qui appar- tenaient a une classe unique. lls se situent 4 une époque de transition entre deux groupes de différentes langues: d'une part, les patrons des compa- gnies de fourrure qui, aprés le régime frangais, étaient des ‘ «bourgeois» anglais et, d’autre part, différentes tribus indien- nes avec lesquelles ils faisaient la traite. Les voyageurs cana- diens-francais vivaient a travers cela sans souci de paraitre au- tres que ce quiils étaient. Plei- nement eux-mémes et trés fiers de ce qu’ils faisaient.» Airsi donc, les Coqueluches ont choisi de devenir «voya- geurs» a leur tour, a/'invitation de nos amis francophones du Manitoba. Ils partiront donc a- vec armes et bagages pour une nouvelle conquéte de |:OQuest, une conquéte pacifique, il va sans dire, pas aussi pénible que celle des découvreurs du XVille siecle mais non-exempte d’a- - ventures et surtout de gaieté, de rires et de chansons. Guy et Gaston participeront a la plupart des activités du Festival. On les verra donc dés © l'émission du. lundi 13.février- a midi trente dans un film, tourné le samedi 11 au Bal du gouver- neur, au Défilé du Voyageur, aux Courses de chiens attelés et au Couronnement de la reine du Festival. A cette émission du lundi 13, réalisée par Marcel Collet, de Winnipeg, on verra comme artistes invités: André De ’iie d’Orléans: Leclerc et Léveiliée Le Temps d'une saison, un ré- cital conjoint Leclerc-Léveillée, ouvrira les Beaux Dimanches, le 12 février a 19 h 30, a la chaine francaise de télévision de Radio- Canada. Ce spectacle a été en- registré |'été dernier au théatre de l'ile d'Orléans par une €qui- pe de Radio-Canada sous la di- rection de Richard Martin, assis- té de Maude Martin et de Pier- ye-P. Girard, avec Claude Vézi- na comme directeur technique. Le programme est composé des seules créations de Félix Leclerc et de Claude Léveillée, dont la chanson qui ouvre le spectacle, Pieds nus dans /'en- tance, écrite conjointement par les deux artistes. Le récital con- tinue avec J'inviterai /’enfance de Leclerc; les Vieux Pianos de Léveillée; Gigue et jazz de Lé- veillée; /’Encan de Leclerc; Un soulier rose de Leclerc; /a Mort de /'ours de Leclerc; Ja Légende du cheval blanc de Léveillée; Comme une béte dans la neige de Léveillée-Leclerc; Sors-moi donc, Albert de Leclerc; Frédé- ric de Léveillée; Seu! au monde de Léveillée, et Je Tour de I'ile de Leclerc. Félix Leclerc S'il gardait chez lui tous les rticles, interviews, reportages éi photos sur «le pionnier de ica _chansonnie coffres et sa maison de lie d'Orléans, de la cave au grenier. On ne résume pas en deux co- lonnes-la carriére d'un tel hom- me: chansonnier, poéte, prosa- teur, dramaturge, monologuiste, baptisé «Le Canadien» a Paris Félix Leclerc et plus que jamais «Le Québé- cois»’ au Canada. Un des aarti- cles qui nous semble le mieux cerner la vraie personnalité de Félix Leclerc a été écrit par Ru- del-Tessier dans Echos-Vedettes, en 1963. Félix Leclerc disait a Rudei-Tessier, notamment: «J'a- Félix ‘Ler! ?'vais ~ “cessé” ‘un’ Moment d'avoir smicisaratsde q&diremplitdess’ Sviige@@aso CaSne yarrivera eee poe viewiws vaseline the ct: A oe plus... le pays n‘a jamais eu tant besoin de gars de vingt ans. A vingt ans, on ne pense pas a consolider ses positions; on ne pense qu’a l'avenir parce qu’on n'a rien a perdre. Et ce qui est plus. important encore... a vingt ans, on n'a pas envie de se re- poser ni de demander aux au- tres et a la vie de nous ficher la paix. Je pense que le pays a surtout besoin d'hommes et de femmes qui ne pensent qu’a I'a- venir, Que ceux qui n'ont plus vingt ans les retrouvent. Comme ¢a, ils seront dans le coup. Moi, je suis bien décidé a 6tre de tous les coups.» Félix disait aussi a Rudel-Tes- sier, € propos de son long sé- jour en France d’ou il ne voulait plus revenir: «Je suis parti et je suis revenu... parce que quand méme un poisson vien- drait te raconter qu’un beau jour il va sortir de |’eau pour n'y ja- mais revenir, il ne faudrait pas le croire. Mettons que j'étais un saumon. Je t'ai raconté- que je quitterais ma riviére pour la mer et que je ne reviendrais ja- mais, Et je suis parti pour la mer. Un saumon est heureux dans la mer. Mais vient un mo- ment ou son instinct lui fait comprendre que s'il ne retourne pas dans son eau douce natale, il ne produira jamais rien... A- lors je suis revenu.» rw . . ° 1S « ‘Seirerpsebasmab ,)0cé-213 :aaoladremell « La Société de demain Guy Boucher et Guston L Heureur avec lee =evageiir: Lucien Loiselle Gagnon, David Dandonneau . et Mona Gauthier. Coordonnateur: Alex Page. Le mardi 14, Jean-Paul Leclerc réalisera les Coqueluches a Sant-Boniface et il consacrera son émission a l'Age d'or et a la Saint-Valentin. Invités: Aimé ‘Major, Véronique Béliveau, Pier- rette Lachance et Marc Fredet- te. Normand Matton réalisera |’é- mission du mercredi 15 dont le programme reste encore a dé- terminer. Le jeudi 16, Martin Gaudreau réalise |'émission qu'il consacre a la jeunesse. !] aura comme invités le chanteur Daniel La- voie, d'origine manitobaine; Su- zanne Jeanson, chanteuse; Mau- rice Paquin, monologuiste, ainsi que Hubert Fouasse, un Breton qui fait partie du groupe sans doute le plus populaire auprés. des jeunes Manitobains, Les Louis Boys. C'est Alex Page qui termine cette semaine de réjouissances en réalisant |’émission du ven- dredi 17 février, dont une gran- de partie sera consacrée aux Métis et le reste sera une ré- ception d’adieu et un rappel des événements les plus joyeux de ce Festival. Pour nous parler des Métis, les Coqueluches ont in- vité M. Henri Létourneau, direc- teur du Musée de Saint-Bonifa- ce. Henri Létourneau n'est pas . Métis lui-méme, mais il est né dans leur secteur; il a été élevé et a grandi avec eux. II les con- nait et les -aime comme des fréres et il peut nous les décri- re avec finesse et sensibilité. Les autres invités de cette émis- sion donneront aux téléspecta- teurs une idée de la joie de vi- vre qui régne & Saint-Boniface a I'époque du Festival du Voya- geur. On applaudira, ce vendre- di, Les Gais Manitobains, grou- pe de folklore; les chanteurs Marcel Meilleur, Armand Nor- mand, Claude Philippe et Gerry et Ziz, ainsi que quelques spé- cimens choisis parmi les plus pileux des participants au Con- cours des barbus. L'équipe des. Coqueluches au Festival du Voyageur de Saint- Boniface comprend les scripts- assistantes Nicole Boulanger, Denise Roger et Margot Viau; les recherchistes Monique Vi- gneault, Pierrette Beaudoin, Ro- ger Harvey et Denise Goulet; le directeur musical Léon Bernier; le directeur technique Alf Rose et tous les techniciens de Win- nipeg; l’accessoiriste Bernard d'Hass, le décorateur Willie Bea- ton et le graphiste Roger Lafre- niére. Fernand Coté Education, sanié, iraVvais, cr Femme d’aujourd’hui présen- te, en reprise, le samedi 11 fé- vrier & 14 heures, une émission de Georges Francon d'abord diffusée le 23 novembre 77. Ce multiplex réalisé en collabora- tion avec les postes de Toronto, Ottawa et Québec a com Zz ité p.4) éation telle que vue par les adoles- cents d’aujourd’hui». A Ottawa, l'émission est réalisée par Kris- tina von Hlatky et animée par Rachel Verden. Les invités sont Julie Nantel et Denis Guindon. YP Toronto, Marie-Claude Laval- _anitti¢ #l'émisgion réalisée as oF | ene ae ee ‘ EO Ty