a ae ee bilinguisme du Conseil privé. = ee ee ee Le Soleil de Vancouver, page 8,13 février igi D’UN sh hl LA FETE DES ROIS Paques, le St-Jean-Baptiste,Noeél, ies Rois, fétes religieuses rattachées. aux évenements de .1' Histoire Sainte et marquées profondénent depuis l1'en- fance dans nos coeurs. la religion mi- se a art, ces traditions révélent leur céte "profane, remontant a des ob- servances prechrétiennes et qui, Wales longue,se sont adaptées aux cycles du calendrier.Telle est la féte des Rois et telle elle m'est apparue en ses ri- tes €volues a4 la soirée du Groupe Francophone de la C.B., 6161,rue Cam- bie, le 31 janvier dernier, Ia soirée débuta comme les au- tres:affluence progressive de couples jeunes et adultes dans la petite sal- le blanche décorée de banderolles et d'écriteaux huimoristiques: Au Bistrot du Coin, A la Bonne Table,etc.. Chose inattendue,au lieu de tourner tout de suite aux sons de la musique, les cou- ples, les cercles d'amis se sont lon- penenit attables. Nous conneissant de- puis plusieurs mois,nous érprouvons de jlus en plus de nlaisir a nous retrou- ver, a discuter ensemble des derniSres nouvelles. On jasait et von attendait, ‘uoi? La revelation : nYstérieuse, L'at- trait pimenté de l'tinconnu: le tirage de la Galette des Rois! Vint l'heure sclennelle! Monsi- eur René Chenoll,président,invita les Robert Elie directeur-adjoint au Conseil des arts du Canada OTTAWA- Le premier ministre du Canada, Pierre Elliot-Trudeau, vient d'annon- cer la nomination de Hobert lie au poste de directeur-adjoint du Conseil des arts du Canada. itlobert Hlie était directeur de la’ promotion du musée des Beaux-Arts de sontréal. Robert Elie est age de 54 ans; il est natif de Lontreal, Pa fait ses ctudes a l'Université de la netro- pole. Auteur de romans et dramaturge, Robert Zlie est l'un des fondateurs de la célébre "Releve' »revue a laquel- le son nom restera Betache de 1935 a I9hL. On lta vu également reporter, puis _critique dtart a la Fresse de 1940 a 1943, date a laquelle il entre a Radio-Canada au service des nouvel- les. : En 1949, Robert Elie devient as- sistant-directeur au service de pres- se pour le wuébec, de la CBC, service dont il est nomme aorecueur en 1953. Il quitte cet organisme en 1959 pour étre nomme directeur de 1'Ecole des B.A. de Montreal. Puis Robert Elie est nommée. par le gouvernement du Québec, attache cul- turel prés de la ‘Délégation generale en 1961, avant d'étre nommé directeur- adjoint au secretariat special sur le 1970 par Roger DUFRANE inessieurs et dames a se séparer et a venir choisir leur part de gateau.Qui serait le Roi? Mousieur Piolat, direc- teur du Soleil ?Honsieur Bernard, annon- ceur 3 la Radio? Et gui la Reine?Mada- me Riou,qui déja ‘portait un diadéme dans les cheveux‘You nadame Waddington, ma voisine?ou bien Hadame Godbout qui, jeune pourtant, sait si bien décrire un Vancouver forestier et parsemé de beaux arbres? Non. La feve échut 4 un sympathique jeune homme et a une char- mante jeune fille, d'origine anglaise. Madame Ducoeurjoly, reine de 1! annse 1969, et moi,som partenaire, eurent 1! honneur de couronner les nouveaux sou= verains, Et commenga le bal,animé com— ne toujours par notre fantaisiste en- diablé, Lonsieur Bernard. De temps en temps,les couples retournaient aux ta- bles. On avait savoure la délicieuse galettc feuilletée (die 4 l'expertise de iiadame Chenoll). Maintenant on se rabe ttait sur les petits pains au pa- te ( das a la science de Monsieur Du- coeurjoly). qu'un groupe s'ebauche quelque part,une ane se forme a la longue,col- lective.Tel m'apparait le groupe fran- cophone de la C -B.,apres plus d'un an a'existence. A la Féte des Rois, comme aux bals précédents, des équipes se sont liées, un clinat s'est élevé jus- qu'au paroxysme de la farandole, pour tomber ensuite et s 'eteindre, avec les chandelles. Mais les luniéres ont ga- gné nos coeurs et continuent a y bril- ler. Phénoméne curieux que celui de la cristallisation. Des Frangais de France, de Belgique, du Canada,de 1'A- frique du Nord, des Anglais, dee Itali- ens, des Espagnols d'expression fran- ¢aise, se réunissent a l'occasion de pique-niques ou de danses. Un pousse de ,lus en plus de tables cote a cote. Et déja, dans l'avenir, je réve d'une immense table du Groupe Francophone, avec du vin blane dans les verres et, dans nos coeurs, les petillants cham pagnes de nos souvenirs. Des marsouins, bergers de poissons? TOKYO- Le gouvernement japonais | étu- die la possibilité de faire des éleva- ges de poissons,dans la mer, en utili- sant des marsouins ‘comme "chiens-ber- gers" pour ces troupeaux d'un nouveau genre. Le Professeur Toshiro Xuroki, de l'Institut de rechercnes océanographi- ques de l'Université de Tokyo, a Bta- bli un programme a cet effet, s ' éten- dant sur I2 ans,et prévoyant i 'emploi d'une equipe de. 400 techniciens et 270 marsouins et des enibarcations. JOURS DE FRANCE sencial. NOM =n: NOEL: SPECIA European ANews 1044, rue Robson Introduction au Francais parlé par le professeur Henri Nguyen ERRATA pour l'article précédent: - ligne I7: apres /a/,ajoutez "et une voyelle proche de /a/. - ligne 44: au lieu de "di phtongue/I/, lisez "diphtongue un". ~ ligne 45:au lieu de "diphtongue /U/, lisez "diphtongue deux". - ligne 72-73:au lieu de "francophone, lisez "frangais". SAN ae / Jusqu'ici, nous avions employe diversement les termes de son et voy- elle pour désigner pratiquement un mé = me phénoméne. Il convient d'étre plus précis dans notre vocalulaire et d'as- signer aux mots leur exacte significa- tion. L'examen du schwa anglais va nous y aider. Vous savez deja que le Senve est une voyelle jnaccentuée qu'on trouve aussi bien en position initi- ale qu'en position finale d'un mot. Dans "father", par exemple, le schwa est en position finale,alors que dans "about", il est en position initiale. Si vous essayez de l'accentuer, i1 se modifie et devierdra,si l'on peut di- re,une autre voyelle. Cette voyelle e- xiste en anglais dans un mot comme "bird" et sera transcrite phonetique- nent comme /3/.Comarez Jal et [3/s et vous verrez que la différence qui les separe reside essentiellement dans 1! accentuation, la longueur et 1'articu- lation, dans leur production. Ctest la description d'abord em- pirique, puis expérimentale du schwa qui nous montrera ce que Cc ‘est que 1! articulation d'un son de la parole,et clest a partir de 1'articulation que nous serons a méme de définir de fa- gon appro priée voyelles, semivoyelles et consonnes. Le schwa ou /a/ anglais nonce avec: a) la partie médiane de la langue sou- levée trés légérement. b) les lévres ne bougeant pas. c) une durée tres courte. a) et_b) peuvent s'observer avec les yeux 4 l'aide d'un miroir, c) a l'ai- de d'oreilles. sais comme en fait le schwa ne se produit jamais qu'en posi- tion inaccentuée, chaque fois que vous essayez de le prononcer isolement, Gu est un /3/ que vous produisez. _ Ainsi toute voyelle prononcée i- solément regoit automatiquement l'ac- cent et inversément toute voyelle non accentuée peut se réduire au schwa,ex- ception faite de /I/ et /U/. On peut done dire que le schwa est le lieu ge- ométrique d'une certaine aire 4 1'in- terieur de laquelle doivent se locali- ser toutes les voyelles auxquelles le schwa peut étre déployé. Bien évidem- ment, la position de la langue et des lewres se mofifiers en consequence - pour produire ces voyelles, mais une. constante s'observe:la langue ne peut pas Stre dans sa position la plus hau- te, c'est-a-dire la plus TAPE Chee du palais. —— nl LISEZ ET FAITES LIRE "LE SOLEIL" eS a GS SS a aE Prope: JBauché se pro- ia if on parle francais ‘320 ABBOTT STREET VANCOUVER 4. B.C. Télés; 2681-6154 | ( ( ( \ es de famille-Prix raisonnables