Vancouver, le 17 novembre 1989 MOT DE LA PRESIDENTE Comme vous pouvez le constater dans ce numéro du Trait d’union, la Fédération bourdonne d’activités cet automne. Les questions les plus elémentaires au développement de notre communauté, telles l'Accord du Lac Meech, le statut de la langue francaise en Colombie—Britannique, le mieux—étre de nos associations, retiennent l’attention des membres et du siége social de la Fédération. Parmi les points traités dans ce numéro, il y en a un qui mérite une réflexion plus approfondie: le Conseil des’ présidents d’octobre dernier. On lisait recemment dans un éditorial signé de Patrice Audifax (Le Soleil de Colombie du 3 novembre) des propos durs a l'endroit de la Fédération. Quoique certains de ces propos risquent de susciter des réactions fortes, je crois que les observations du rédacteur en chef sont dignes de considération. Dans toute fédération ou regroupement d’organismes distincts, il est impossible d’obtenir l'unanimité sur tous les points. Il est toutefois essentiel que les membres s’entendent sur les grands principes. La Fédération doit traiter des questions touchant l'ensemble de la communauté et apporter son appui aux membres pour les questions régionales et sectorielles. Le Conseil des présidents se veut donc un forum ou les participants(es) sont appelés(es) a aller au-dela des paramétres de l'association qu’ils(elles) représentent, afin de poursuivre une vision commune et prendre part entiere au développement global de notre communauté. Marie Bourgeois CONSEIL DES PRESIDENTS Les 27, 28 et 29 octobre dernier, la Fédération des Franco—Colombiens tenait son Conseil des-présidents de l’automne, afin de dégager les grandes orientations pour les années 90. Le but de ce Conseil des présidents était d’amorcer une planification quinquennale en se basant sur différents programmes déja existants dans les domaines: ~ de |’éducation, _ des services en frangais, _ de l’appui aux membres, - des communications, et — de la culture. (a Fédération des Franco-Colombiens