Ry ee San eS sc ea IE _ 2-Le Soleil deColombie, vendredi 27 octobre 1989 tt tt tat ne Ee yee Nt tt ti ttl ttt mee tt a te ttt tt et ttt at EDITORIAL INFO... | Une radio communautaire: pour qui, pourquoi ? La communauté francophone du Grand Vancouver a-t-elle besoin d’une seconde radio communautaire? De prime abord, on serait porté a répondre oui. Aprés tout, plus les radios francophones se multiplieront, plus celles qui existent déja seront compétitives, plus elles seront représentatives de la Communauté, plus le menu sera varié, etc., bref, mieux les auditeurs francophones et méme francophiles seront servis et mieux ils se porteront. L’idée n'est pas mauvaise, mais sous nos latitudes les choses ne sont jamais si simples. Existe-t-il vraiment un marché pour une telle radio? — Voila qui n’est pas prouvé. D’ailleurs, aucune étude n’a encore été faite a.ce sujet. Au reste, en Colombie-Britannique les études sur les besoins des francophones sont souvent peu représentatives de la réalité (problémes d’échantillonnage, d'identification des francophones, etc.). Elles valent donc ce qu’elles valent, c’est-a-dire rarement le prix qu’elles coditent. La dessus, tout le monde s’entend sauf, peut étre, ceux qui ont suffisamment d’argent et pas assez de cervelle pour comprendre ce que le plus élémentaire bon sens et une connaissance méme rudimentaire du milieu nous dictent tous les jours. ll y a, certes, une clientéle potentielle de 25 000 francophones dans le Grand Vancouver. Ce chiffre ne veut cependant pas dire grand chose. Combien parmi eux sont-ils réguliérement a |'écoute de la radio de Radio-Canada? Quelques milliers, chiffre qui d’ailleurs doit dramatiquement chuter selon les heures de diffusion et selon que ce sont des émissions locales ou en provenance du réseau. Retenons quand méme que la clientéle réguliére de Radio-Canada a une forte propention a favoriser les émissions locales. Cela dit, et c’est une opinion, semble-t-il largement partagée, Radio-Canada est loin de couvrir tous les événements qui intéressent ou qui touchent directement les Francophones. On lui reproche de trop aligner son information sur celle de la presse anglaise. «Ellen ‘est pas suffisamment al écoute et au service de /a Communauté», dit-on, «elle n'est pas assez communautaire». Cette remarque est intéressante, mais signifie-t-elle pour autant qu’il yadelaplace pour qu’une autre radio vienne combler ce vide? Pas sir, puisqu’elle n'est jamais que le reflet de l’opinion d’une partie de la francophonie dite «active», ce qui, dans le Grand Vancouver, ne représente qu’un faible pourcentage des soit disant 25 000 Francophones. Il n’est également pas dit non plus que les deux ou trois milliers d’auditeurs qui écoutent Radio-Canada sont tous des «fans» du communautaire. Le communautaire a ses qualités mais il a aussi ses défauts. S’il plait aux uns, il fatigue les autres. On peut ajouter a cela qu'une nouvelle radio ne fera sans doute jamais que piocher dans |’actuelle clientéle de Radio-Canada. Qu’il y ait une, deux ou méme trois stations de radio francophones a Vancouver ne changera probablement pas le nombre des auditeurs. Ce qui est plus sir, en revanche, c’est que cette année la radio de Radio-Canada semble avoir compris le message et qu’elle est de plus en plus a !’écoute de ceux qui écoutent Radio-Canada. Sans dire qu'elle donne maintenant dans le communautaire, reconnaissons quand méme que sa présence dans la communauté est de plus en plus marquée. Ce n’est qu’un début, i! est vrai, mais si cette tendance se poursuit, il serait bien possible que la concurrence se fasse couper I’herbe sous les pieds avant méme qu'elle aie eu le temps de s’installer. En attendant, comme le dit si bien Michel Lacombe, «i/ faut donner sachance au coureum, puisqu’en dernier analyse, c’est une fois de plus le temps et l'usage qui auront le dernier mot. Patrice Audifax Vancouver Le nouveau Consul Général de France est arrivé Arrivé a Vancouver le 17 septembre, M. Bernard Ledun occupe depuis cette date le poste de Consul Général de départ de M. Delisle. Dipl6mé de I’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de la Faculté de philosophie de Paris-La Sorbonne, M. Bernard Ledun a notamment occupé les postes suivants: celui de Conseiller d’Ambassade a Co- lombo, ceux de Consul a Melbourne et Calcutta. Avant d’étre affecté a Vancou- ver, Bernard Ledun travaillait a Ministére des Affaires Etrangé- res francais, a Paris. Vincent Pigeon LA LIBRAIRIE DU SOLEIL 980, RUE MAIN. B.A., L 1 .B. M. Bernard Ledun est marié et peére d’un enfant. | DES QUESTIONS SUR LES PRODUITS CHIMIQUES? Pour obtenir des renseignements sur les produits chimiques, en dehors des} - situations d'urgence, téléphonez au ‘CENTRE DE REFERENCE SUR LES PRODUITS CHIMIQUES 1-800-267-6666 de 84 18h (heure de l'Est) Un service d'intérét public offert par Association canadienne des fabricants de produits chimiques -Hean, Wylie, | wy = caer Gb Scoaceatioetatas omens Avocats & notaires ; 1501-4330 Kingsway } Philippe Bourbeau Pour tous vos besoins: ‘ . : : slg ac carnercs! : ala radio Burnaby, C.B. | e roe ive. sel fs ne V5H 4H9 (604) 682-2031 Res. de Radio-Canada. Télécopieur: (604) 434-7707 Téléphone: (604) 434-5784 wl Se ee ee Ju France laissé vacant aprés le | l’administration Centrale du — Office. national Nationat des transports Transportation — du Canada Agency of Canada AVIS DE DEMANDE Dossier no M4895-A394-4 Réle no 89521 DATE: le 27 octobre 1989 AIR ATLANTIS, S.A. - DEMANDE POUR UNE LICENCE AFIN D’EXPLOITER UN SERVICE INTERNATIONAL A LA DEMANDE [AFFRETEMENT] Air Atlantis, S.A. du Portugal a demandé a |0ffice national des transports pour une licence afin d'exploiter un service international 4 la demande (affrétement) de la classe 9-4 pour le transport de personnes, de marchandises et de courrier avec des aéronefs du groupe H. Une collectivité, une personne ou tout autre organisme peut intervenir pour appuyerladite demande, sy opposer ou en réclamer la modification en conformité avec les Régles générales de |'0ffice national des transports. L ‘intervention, s'il y a lieu, sera déposée au plus tard le 1er décembre 1989, et une copie en sera signifiée au méme moment ala demanderesse. Conformémental/article 13 des Régles générales de |’Office national des transports, le dépét d'un document est réalisé lorsque celui-ci a été regu par| Office au plus tard ala date limite énoncée dans |’avis public pour le dépét des interventions. La seule exception a cette régle a lieu lorsqu’un document est envoyé par poste certifiée; son dépdt est toutefois acceptable sila date d’oblitération du document ne dépasse pas la date limite énoncée dans l’avis public pour le dépédt des interventions. Dés que la signification de | intervention a été faite, une preuve de signification, que |’Office juge acceptable, sera déposée auprés de celui-ci. Si onen fait la demande a |’0ffice, on peut obtenir plus de détails de la demande et des instructions relatives au dépét d’une intervention en accord avec les Régles générales de | Office national des transports. Les demandes de prorogration de délai pour déposer une intervention ne seront accordées par! Office que dans des circonstances exceptionnelles. Toute demande a1 0ffice devra étre déposée en la remettant au Secrétaire en main propre ou en l’envoyant par messager a |'Office national des transports, 15, rue Eddy, Hull (Québec), par poste certifiée a |’Office national des transports, Ottawa (Ontario) K1A ON9, par télex (no 053-4254 053-3615) ou par télécopieur (no 819-953-5562). Si des informations additionnelles sont requises, on peut communiquer avec la soussignée ou Gordon Kritsch au (819) 997-6226. Chantal Beauparlant - pour le directeur Direction des services internationaux Direction générale de l’entrée sur le marché et de l’analyse du marché Office national des transports Canada LA PARTICIPACTION. CA PERFECTIONNE ‘ Bonne excursion 7 = pe | 25- L3 SO©MF1] Leseuljournalen frangais de Colombe dela Colombie-Britannique ‘Président-Directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste responsable de I‘APF: Yves Lusignan Journaliste-coopérant : Pierre Sejournet Photocomposition: Suzanne Bélanger Coordinatrice administrative: Nelly Altherr Publié par le Soleil de Colombie Ltée 980 Main, Vancouver, V6A 2W3 wet reine «== (|: 683-7092 APF ae. ion Sac Nhe) 683-6487 Abonnement 1 an: Courrier de 2éme classe . Canada, 20$ - Etranger, 25$ Numéro d’enregistrement: 0046: Les Jettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). 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