Depuis des années, Onnous promet la télévision fran- caise en Colombie Britan- nique, aprés l’audition pu- blique du C.R.T.C. quis’est tenue 4 Vancouver en juin dernier, nous avons appris que Radio-Canada (fran- cais) n’avait pas pris la peine de demander un per- mis pour le canall0, méme si la population par une pé- tition de plusieurs milliers de noms, réclamait le der- nier canal disponible sur la bande V.H.F. Non R.C. décide plutét que le poste francais sera sur le U.H.F. Ce qui implique que les Canadiens frangais financeront les compagnies de Cable pour voir la télé- vision francaise. Mais le comble, c’est que maintenant on apprend que le canal 26 que R.C. disait vouloir pour la communau- té, a été alloué par le C.R.T.C. Aun autre groupe, comble du ridicule, nous apprenons que R.C. a sou- mis sa demande aprés la date“de férmeture.dés ap- plications. R.C. est main- tenant propriétaire d’une antenne achetée en Angle- terre, mais sans possibi-- lité de s’en servir. Et c’est ainsi que maintenant on parle de la T.V. fran- c¢aise 4 Vancouver, mais dans 2...ou 3 ans! Ceci est intolérable, ily a une limite 4 tout. Comme Canadien on paie des taxes 4 la Société d’Etat, il est temps que la 3e plus gran- de ville canadienne soit dotée d’une télévision ou ° la langue officielle des Ca- nadiens sera employée. _Nos enfants grandissent, le gouvernement provincial nous refuse toujours des é- coles francaises, la télé- vision est un moyen d’ex- pression puissant pour nous aider 4 communiquer en frangais et garder ain- si, notre langue vivante. Nos enfants doivent sentir que la langue francaise s’utilise par une large pro- - portion des Canadiens et que c’est pas seulement un dialecte qu’on parle-& la maison familiale. La télévision francaise, on nous l’a promis et on la vuet maintenant, mémes’il faut entreprendre des ac- faire comprendre. Le recyclage L’un des moyens de met-— tre un terme au gaspillage des ressources naturelles: (ici on songe surtout 4 la - forét) est sans contredit le recyclage des produits manufacturés tels les car-. tons et le papier journal. Il existe dans Vancouver et la province 38 centres de recyclage regroupes ~ sous le sigle SPEC dont le bureau central est si- tué au 2007, 4iéme avenue ouest. On peut obtenir V’adresse et les numéros de téléphone de leurs bu- reaux régionaux en télé- phonant 4 736-1822. : D’autres individus possé- dent également des dépéts de recyclage et certains font méme la cueillette de vieux journaux ou de bou- teilles non-retournables. La compagnie Dominion Glass, au 6850, 28ié¢me ave 4 Burnaby, paie $15.00 la tonne pour les cartons et - journaux et un cent la li- vre pour le verre propre~ ne contenant ni métal ou plastique. Le matériel doit étre livré 4 la com- pagnie. Pour éviter un voyage inutile on peut té- léphoner 4 526-46ll. La compagnie Excelsior Paper s’occupe de tout les “cartons et le papier. On paie $10.00 la tonne pour les paquets de journaux et les cartons. On ne fait pas la cueillette. Leur numéro de téléphone; 876- 3208. Excelsior Paper est situé au 95 - lére ave est 4 Vancouver. Voici la liste des autres postes de recyclage prés de chez vous: The Bottle Man 6711 King George 4 Surrey Community Paper Recy- cling Ltd, au pied de Wig- gens A Burnaby - Tél: 521-0746 3 Share Recycling, 10 King Edward 4 Coquitlam, 526- 3791. -Richmond Anti pollution, tous les samedis de 9:30 A 15:30 hres dans le ter- rain de stationnement du Centre d’Achat de Rich- mond. Tél: 274-5379. Le dépdt de la ville de Vancouver est situé au dé- partement sanitaire de la 10i¢éme avenue. Ouvert 7 jours par semaine de 10 4 17h00 durant l’hiver Tél: 327-2315 de l'Est, 1806 de la rue Victoria, compte maintenant sur _ Pappui Mise sur pied au début de cette année, la Cooperative située au No. de quelque 250 membres. Ils ont dQ ver- ser 30 dollars de cotisa- tion leur donnant ainsi droit de regard sur l’adminis - tration. Si un membre se retire, il peut vendre ses actions a quelqu’un d’au- tre. Ceux dont le revenu est faible peuvent puiser dans un fond de_ 1050 dol- lars mis a la disposition de la Co-Op par le départe - ment des Ressources Hu- maines. Les membres de la Coo- pérative de la rue Vic - toria doivent fournir au moins.4 heures de tra- vail par mois. Les ta- ches sont variées: inven- taire, empaquetqge puis nettoyage des locaux. Fonctionnement La Coopérative est di- visée en groupes appe- lés “*collective’’ c’est-a- dire qu’ils se regrou - pent ainsi: s’ils sont voi- sins, amis, camarades de travail ou ont la méme nationalité, la méme lan- gue. Chaque collective doit travailler un jour: par mois divisé en 2 périodes de travail de 4h00. La Cooperative est ou- verte certains soirs. et durant l’aprés-midi, pen- dant la semaine, ainsi que le samedi. C’est ainsi plus facile d’accés 4 ceux qui travaillent. Politique d’achat - La plupart des produits sont achetés en vrac, ce qui permet de grandes é- conomies. Comparative - -ment aux prix des chaf- nes. d’alimentation, les membres peuvent épargner jusqu’a 20% sur la _ plu- part des articles. 10% a- jouté au prix d’achat cons- titue un profit suffisant pour permettre de couvrir les frais généraux et le loyer. Le Soleil de Colombie, 19 Septembre 1975, A-7 Etant donné que les mem- bres ont tous les pou- voirs, ils peuvent élimi -. ner les produits qu’ils ju- gent sans valeur, que l’on trouve généralement dans les grands magasins. Au besoin, ils offriront leur appui aux unions . ouvrié- res en boycottant cer- tains produits. Le recy- clage fait aussi partie in- tégrante des activités de la Coopérative de 1’Est. Qevenir Mem - “Les membres de Co-op croient qu’une telle en- treprise est la seule al- ternative possible, face au monopole des grands ma- gasins qui contrélent l’in- dustrie de 1’alimentation et les prix. Pour devenir membre, il suffit de téléphoner au 254-5044 et l’on vous fournira tous les rensei- gnements nécessaires. L’on -peut aussi commu- niquer avec la Collective francophone en demandant Jean-Guy ou Jacinthe au No.685-5457 ou Renée au 254-7755 Le bureau de ressources communautaires La premiére étape vers une participation plus active aux besoins et ressources communautaires vient d’é- tre franchie dans la ville de Vancouver. Pour, la premiére fois; les citoyens ont la chance d’a- voir vraiment leur mot 4 dire dans 1l’établissement des politiques sociales et dans l’utilisation des res- sources et énergies de leur quartier. Il s’agit en fait de comi- tés de citoyens, de 10 4 15, qui auront droit re- gard sur toute décision municipale, scolaire ou provinciale touchant leur quartier. Jusqu’a présent, 8 bureaux ont été désignés. Des é- lections auront lieu le 20 novembre dans Shaugnes- sy, Arbutus, Kerrisdale, Marpole-Oakridge, Cam- bie-sud-Riley Park, Fair- view-Mount Pleasant, Ce- dar Cottage-Kensington et Renfrew- Collingwood. Les membres élus de ces bureaux auront le pouvoir de décider du genre de ser- Suite A la page 8 ames owe we on eet 0 ho ai ORS, i “eas ta pe es. a