16 Le Soleil de Colombie, vendredi 29 janvier 1982 Débat sur Ia constitution (suite) Principales Norman Spector, représen- tant du gouvernement pro- vincial, l’a affirmé dés le début du débat: “Il faut constater tout franchement que je suis inadéquat comme remplacant de M. Bennett. Etant donné que je suis fonctionnaire- et “non repré- ‘sentant élu, mon petit dis- cours ce soir sera limité”. Son discours fut en effet si’ limité qu'il réduisit pratique- ment le débat a un double dialogue, entre Serge Joyal et Jeannine Séguin d’une tionnelle Norman Spector: “L'accord du 5 novembre a mis fin a une période de division et d’a- mertume, et on peut consi- dérer que dans 50 ans, le processus de rapatriement de notre Constitution sera interprété comme un geste positif pour notre pays”. Serge Joyal: “Nous venons de franchir une étape impor- tante. La grande nouveau- té de la réforme, c’est que pour la premiére fois dans Vhistoire du Canada, toutes les provinces s'accordent a ‘garantir un enseignement primaire et secondaire en francais. Mais le danger serait de penser que, parce que nous venons de fournir un effort particulier, la ques- tion linguistique est réglée. Elle n'est pas régiée. Lors- que la Constitution sera de retour de Grande-Bretagne, les premiers ministres fédé- ral et provinciaux sont com- mis de tenir une conférence sur la question des droits des arborigénes. Mais rien n’em- - officielles Jeannine Séguin: “Aprés 10 ans d’application, la loi sur les langues officielles n'a pas ’ réussi a rendre les services fédéraux vraiment bilingues. Chaque année, les rapports des Commissaires aux lan- Sur la résolution constitu- _Sur la loi sur les langues interventions part, entre Serge Joyal et le public d’autre part. N’ayant pas la prétention de rendre compte de la totalité des interventions -Radio Canada s’en est déja chargé- le Soleil de Colombie a recueilli les réactions -des trois débateurs présents sur quatre points essentiels: la résolution constitutionnelle -prise dans son ensemble, la loi sur les langues officielles, Yarticle 23 de la charte des’ droits, et enfin le recours aux tribunaux. péche d’y inclure d’autres items, comme |’extension des droits scolaires ou juridiques des francophones.” Jeannine Séguin: “Les atten- tes et les demandes des francophones hors Québec n'ont pas été comblées par la nouvelle Constitution. Les Franco-Colombiens en parti- culier devront continuer a lutter auprés de leur gouver- nement provincial et du gouvernement fédéral pour obtenir ces droits fondamen- taux qui ne leur ont pas été reconnus par la nouvelle constitution (voir le “Soleil de Colombie” daté du 15 janvier). Certes elle confir- me le bilinguisme officiel au niveau fédéral et elle affirme le droit d’instruction dans notre langue et le droit d’appel aux tribunaux au "niveau provincial. Mais c’est insuffisant. Seul le Nouveau Brunswick a donné un statut d'égalité a ses deux commu- nautés linguistiques.” gues officielles dénoncent ses lacunes. L’enchassement de cette loi dans la Constitu- tion permettra-t-il une amé- lioration des services dans la langue de la minorité? J’en doute. Le principe méme du I+ Commission canadienne des transports — bilinguisme institutionnel a été affaibli. Article 20 de la Charte: ““‘Le droit aux servi- ces en frangais est assujetti a l'importance de la demande ou doit étre justifié par la vocation du bureau”. C’est une échappatoire faite sur mesure pour ceux qui sont réfractaires 4 la mise sur place des services bilingues. Qu’a Vancouver les Postes aient ouvert un bureau dans un Centre culturel franco- phone est une heureuse ini- tiative. Mais dans cette perspective, il faudrait ajou- ter un comptoir dans chaque ministére fédéral important ou l’on retrouverait au moins une personne capable de répondre aux besoins des franco-colombiens.” Serge Joyal: La loi sur les langues officielles, qui était autrefois assujettie a une volonté capricieuse de la Chambre des Communes ne pourra désormais plus étre changée, amendée, ou remise en question, puisqu’elle fait partie de la Constitution du Canada. Dans le projet. constitutionnel, le doute qui, pesait sur l’application de la loi est éclairci. Enfin, la préséance de la loi sur les langues officielles sur toute autre loi votée par la Cham- bre des Communes est éta- blié dans la nouvelle constitu- tion, notamment en ce qui concerne les conventions col- lectives. Sil y a eu des erreurs dans le passé, elles devront étre corrigées dans un délai de trois ans.” A SUIVRE La Fonction publique du Canada offre des chances égales d’emploi a tous Le Canada en Afrique (suite) | L'aide technique André Piolat La visite du CESTI termi- née notre proupe quitte le campus de luniversité de Dakar, pour se rendre, guidé par Richard Tétu, premier Secrétaire de l’Ambassade dans un petit restaurant sénégalais, ol notre ambas- sadeur Marc Perron vient nous rejoindre. Ensemble, nous avons dégusté un excel- lent repas. Du reste, partout ol nous sommes passés en Afrique, nous avons vu que parmi les coutumes et tra- ditions que la France a léguées a ses anciennes colo- nies, celle de la cuisine fran- caise demeure a l'honneur. Notre aprés-midi a débuté par une rencontre avec le Secrétaire général adjoint du Secrétariat technique per- manent. Homme charmant, avec ses adjoints, il nous a brossé un tableau de l'aide technique que le Canada apporte a!’ Afrique noir fran- cophone. Il y a a peine vingt ans, le Canada était un pays pres- que inconnu en Afrique fran- cophone. Notre présence consistait presque exclusive- ment a quelques missionnai- res et la majortié de nos congrégations _religieuses exercaient leur apostolat principalement dans les pays africains appartenant au Commonwealth britannique. an equal The Public Service of Canada is Au début de 1965, le Qué- bec, soucieux de se créer des liens internationaux, a initié des échanges académiques et techniques avee quelqu’uns des pays africains francopho- nes. Le gouvernement fédéral est rentré dans l’aréne afri- caine par |’entremise de |'A- gence Canadienne de Déve- loppement international (A.C.D.I.) eréée en 1968. A ces débuts, sous la di- rection de son président Maurice F. Strong, !’A.C.D.I. a entrepris une aide tech- nique aux pays _africains, principalement aux pays membres du Commonwealth britannique. La méme année, le gouver- nement du Canada a envoyé une mission d’enquéte sous la direction de !’ex-ministre fé- déral, Lionel Chevrier. Suite au rapport de la Mission Chevrier, plusieurs projets ont été laneés en Tunisie, Sénégal, Céte d’I- voire, Niger et Cameroun par ’ACDL. En 1970, sous la présiden- ce de Paul Gerin-Lajoie, an- cien ministre de l'Education du Québec, l'aide aux pays africains francophones s'est accentuée. Liinitiative de Gérin-Lajoie est continuée par son successeur, en 1977, opportunity employer Michel Dupuy, ancien sous-- secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires extérieures: Centre d’éducations, Centres sani- taires, routes, ponts, lignes de transmission, etc. L’objectif de l’ACDI dans la réalisation de tous ses pro- jets est la réduction graduel- le de la participation cana- ~-dienneau fur et a mesure que la main d’oeuvre est compé- tente a prendre la reléve. L’aide, qui au début est surtout dans le secteur édu- cation, Ecole de journalisme (CESTI), Ecole polytechni- que de Thies, Colléges et écoles secondaires, se tourne de plus en plus vers le secteur économique, créa- tion de coopérative de pé- cheurs, agricoles, ete. Du cété rural lobjectif est de développer I'élevage tradi- tionnel et d’améliorer sa gestion, augmenter la pro- duction agricole par l'entre- mise d’aide technique, dans lutilisation de Irrigation, des machines agricoles mo- dernes, la construction de batiments et logements agri- coles. Ce projet d’aide agricole, qui débute cette année pour se terminer en 1986, finance par un don de $14,900,000 de l'ACDI vise, non seulement a ameéliorer la production agri- cole, mais aussi a décupler l’élevage et la production du cheptel, pour fournir une demande croissante d’ani- maux pour la boucherie. )A SUIVRE] Agent de projet Traitement: $26 500 - $40 458 N° de réf.: 82-NCRSO-DSS-1 Approvisionnements et services Canada Direction de la gestion bancaire et de la. Comptabilité du gouvernement du Canada Hull (Québec) ciers. L’expérience de la gestion de projets, de systemes de codage complexes, des opérations bancaires et des opérations de caisse serait un atout pour certains postes. Les nominations seront faites aux niveaux Référence No. 2-P338-1A(303-81)(WD)-2A Réle No. 5635 WD Transfert de services aériens ‘commerciaux de Pacific Airboats Ltd @ Air Caledonia Inc. Par ordre du Comité des transports aériens, avis est _ par les présentes donné conformément aux dispo- sitions de l'article 22 du réglement sur les transpor- teurs a¢riens, CRC 1978, chap. 3 que Pacific Airboats Ltd et Air Caledonia Inc. ont donné avis du transfert des services aériens commerciaux autorisés par les permis No. A.T.C. 2902-78(C) du précédent au dernier. Par autorité du permis No. A.T.C. 2902-78(C) Pacific Airboats Ltd. exploite, a partir d’une base située a Vancouver (Colombie Britannique), les services aériens commerciaux de la classe 4 (affrétement) au moyen d’aéronefs a voilure fixe de groupe D. Pacific Airboats Ltd. est limité aux aéronefs PBY-5A dans le groupe D.° Toute personne visée par le projet de transaction ou toute association ou autre organisme représentant des entreprises de transport visées par cette transaction peut s’opposer a la transaction en invoquant le motif qu'elle restreindra indiment la concurrence ou nuira autrement 4 l'intérét public. toute intervention contraire a l'agrément du transfert précédent doit étre envoyée au Secrétaire du Comité des transports aériens, Division de l'Ouest, Commission canadienne des transports, 3éme. étage, 350-Troisitme Avenue Nord, Saskatoon (Saskatchewan(, S7K 6G7, et des copies doivent étre envoy¢es aux parties visées par la __ transaction ou a leurs représentants, au plus tard le 24 février 1982. | | Le Comité fera } sur demande des renseigne- Te dépét d'une intervention - ments additionnels sur Je 4 contraire a l'agrément, d'une transaction. ; ~ Saskatoon s Brian Oliver le 18 janvier 1982 _ Conseiller, transport aérien. La Direction de la gestion bancaire et de la compta-, bilité du gouvernement du Canada offre des possibilités d'emploi aux agents de projet financier désireux de mettre en pratique leurs connaissances et leurs capacités dans un milieu ou !'on fait appel aux plus récentes techniques comptables. La Direction regoit les deniers publics au nom du Receveur général du Canada et gére les services bancaires-de ce dernier; elle administre aussi le systéme de comptabilité centrale du Gouverne- ment du Canada. La Direction est responsable de la production des Comptes publics de méme que d'une foule de rapports financiers et de gestion a lintention des ministéres et organismes centraux, tels le Conseil du Trésor et Statistique Canada. ’ La Direction offre d'excellentes occasions de pour- Suivre une carriére dans les nombreux domaines de la comptabilité, de !’établissement de rapports financiers, de la gestion financiére ainsi que de la conception, de I'élaboration et de l’entretien de systemes comptables. Conditions.de candidature Admissibilité a l'accréditation d'une association comptable reconnue (CA, CGA ou RIA) ou grade universitaire en comptabilité, en commerce ou en finance, ou, pour certains postes, études secon- daires terminées avec succés et poursuite fruc- tueuse et permanente de cours menant a l'obten- tion d'une accréditation comptable. Expérience de la conception, de |'élaboration et de la mise en oeuvre de politiques et de procédures comptables; des systémes de contrdle interne et © de rapports financiers; et de utilisation des or- dinateurs' aux fins de la tenue des comptes et de la production de renseignements et de rapports finan- supérieurs et intermédiaires, selon l'expérience, les- capacités et les qualités. Une premiére sélection des candidats sera faite en fonction des détails ex- posés dans les curriculum vitae ou-demandes d'emploi. Exigences linguistiques Pour certains postes la connaissance de |’anglais est essentielle. Tandis que pour d'autres, les per- sonnes choisies exerceront leurs fonctions dans une importante mesure en frangais et en anglais. Les personnes bilingues et les personnes uni- lingues qui consentent a entreprendre la formation linguistique et qui, peuvent démontrer qu’elles ont les aptitudes voulues pour devenir bilingues sont invitées a poser leur candidature. Une autorisation sécuritaire sera obligatoire pour tous les postes.. Des entrevues auront lieu en différents endroits au Canada. \ Tous les postes sont situés dans la région de la Capitale nationale. Pour de plus amples renseignements, téléphonez a M. George F. Graves au (819) 997-7660 ou aM. Jack Weinman au (819) 997-7709. Job information is available in English and may be obtained by writing to the address below: Comment se porter candidat Envoyez votre demande d'emploi ou votre cur- riculum vitae a: Louise McSorley Bureau de dotation de la région de la Capitale - nationale : ! a l'adresse ci-dessous, (613) 593-5331 Ext. 472 : Date limite: te 12 février 1982 © Se a Ss RR a a ey cL at Tout renseignement relatif 4 ce concours est disponible en frangais et peut-étre obtenu en écrivant a cette adresse: : Additional job information is available by writing to this address: Commission de la Fonction publique du Canada 300, avenue Laurier ovest Ottawa (Ontario) KiA OM7 ~ . Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié. Canada ooo . FILM G JLll Emp iii i _a! il