FS RG OTTAWA (APF): La program- mation de la Société Radio- Canada devrait 6tre offerte en francais et en anglais de maniére a refléter la situation et les besoins particuliers des deux collectivités de langue officielle, y compris ceux des minorités de lune ou I’autre langue. La programmation devrait aussi chercher a 6tre de qualité 6quivalente en francais et.en.anglais. Le nouveau projet de loi C-40 sur la radiodiffusion qui est destiné a remplacer la Loi sur la radiodiffusion de 1968, et qui a été déposé a la Chambre des communes par le ministre des Communications Marcel Mas- se, fait clairement une place aux minorités de langue officielle. Outre la mention que la programmation de la SRC devrait refléter la situation et les besoins des collectivités de langue officielle, la nouvelle politique canadienne de radio- Projet de Loi C-40 sur la radiodiffusion particulier du milieu de la radiodiffusion en frangais. Le CRTC, indique-t-on au ministé- re des Communications, devra maintenant tenir compte de la différence du marché franco- phone lorsqu’il prendra des décisions en matiére de licences. Le systéme canadien de radiodiffusion, lit-on dans le projet..de loi, devra....aussi répondre aux besoins et refléter la condition et les aspirations des Canadiens sur le plan de égalité des droits, la dualité linguistique et le caractére multiculturel de la société canadienne. Sous |’ére du président Pierre Juneau, Radio-Canada _ s'est toujours défendue dene pouvoir offrir une programmation qui refléte les besoins particuliers des francophones hors Québec, faute de fonds. Avec ce projet de loi, les contraintes budgétai- res ne pourraient plus 6étre ‘président Société Radio-Canada en ce qui a trait aux services aux collectivités de langue offi- cielle. On ne peut en dire cependant autant en ce qui concerne la diffusion de cette programma- tion. Dans le projet de loi, il est bien dit que la programmation de la Société devra «6étre offerte partout au Canada de la maniére la plus adéquate et efficace», mais on réserve une porte de sortie aux administrateurs en soulignant que cette program- mation devra 6étre offerte également «au fur et a mesure deladisponibilitédes moyens». Les francophones du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, qui n’ont toujours pas accés au service francais de la Société, devront donc s’en remettre a la bonne volonté du nouveau directeur général, Gérard Veilleux. Toujours dans la méme veine, la politique canadienne de diffusion reconnait pour la invoquées comme par le passé radiodiffusion prévoit qu’une premiére fois le caractére pour justifier l'inaction de la Suite page 10 Telecommunications Téléglobe Canada Inc., une société du groupe Memotec, ainsi que trente-six autres télécommunicateurs de vingt- trois nationalités différentes ont signé un accord sur la construction et la maintenance du premier cable transpacifique a fibres optiques, le TPC-4, qui reliera Etats-Unis au Japon. Evalué a 372 millions de dollars améri- le Canada et les: cains, le cable TPC-4 entrera en service a la fin de 1992. C'est l’annonce qui a été faite a Vancouver dans le cadre d’une reunion du consortium des 37 membres associés au projet de cable. «Le TPC-4 permettra d’accroi- tre considérablement la capa- cité des infrastructures de télécommunications dans la région du Pacifique et d'amélio- rer la qualité du service offert a tous les centres importants de cette région», a déclaré M. Jean-Claude Delorme, prési- dent-directeur général de Télé- globe et président des réunions sur le cable TPC-4. Au cours des trois derniéres années, le trafic téléphonique 59 ets Hebdomadaire: Second Class Mail no. 0046 Courrier 2éme classe VOL. 22, NO. 25 VENDREDI, 20 OCTOBRE 1989 Théatre - «Hedda Gabler, la piéce qui ouvre la saison du Vancouver Playhouse, ne vaut pas tripette. C’est du moins ce que pense Marie-Louise Bussiéres, qui s’est ennuyée au spectacle. Compte-rendu et baillements en page 14. Peinture - Alex Colville, peintre canadien d’envergure intemationale, expose a la Galerie Heffel. Une oeuvre qui transfigure le quotidien, a découvrir en page 13... Ici, «Woman, dog and canoe» (1982). entre le Canada et les pays du Pacifique a augmenté de 176 Suite page,4 Economie Un fonds d’investissement communautaire subventionné de Nanaimo (Colombie-Britan- nique) offre des _ serices indispensables a beaucoup de petits entrepreneurs et de chémeurs. Selon une étude qui vient de ‘paraitre sur la Colville Invest- ment Corporation, de Nanaimo, les avantages que cette société comporte pour la population locale dépassent ses cotits de fonctionnement, méme si elle n'a pas réussi a - devenir rentable, comme le voulaient ses objectifs initiaux. L’étude est signée par deux experts- conseils de Vancouver, Lloyd Baron et Noé! Watson. Depuis sa mise sur pied, la Colville Investment Corporation a fourni environ deux millions de dollars de capital a 141 entreprises. Ses activités ont aidé acréer 596 emplois a temps plein et a temps partiel. L’étude sur cette société est un document de travail préparé pour le Conseil économique du Canada et fait partie d’une série d'études de cas et d’analyses sur le développement local. Les conclusions sont celles des auteurs. Les études de cas brossent un tableau des différentes straté- gies que la ‘population de certaines régions du Canada a adoptées pour mobiliser des ressources humaines, financié- res et autres dans le but d’améliorer |’6conomie locale. - LeConseil économique entre- prendra une deuxiéme série de recherches pour évaluer |’im- pact des projets de développe- ment local sur la réduction des disparités régionales. Pour plus de renseignements, s’adresser a Lloyd Baron (604) 732-3770 ou Dal Brodhead (613) 230-5221. a pea tae ie lg lal op TD gages yg pe SOE ilies, SS se eee be ETA tas eS ON Eg See ee ea ——— ne i rubs ti 1, FO nen ae Olle ERB SCM ars Ei Oh ht Data oa